Dans le cadre de son expédition africaine, le navire scientifique russe Atlantniro poursuit cette semaine ses travaux de recherche dans les eaux marocaines, a appris Barlamane.com de ses sources. Ces opérations sont destinées à collecter des données sur la biodiversité marine et à évaluer le potentiel des ressources halieutiques locales, dans un contexte marqué par des divergences entre Rabat et Bruxelles. Au cours de la dernière semaine, le navire a extrait environ 1 811 kilogrammes de biomasse aquatique, incluant principalement trois espèces d'intérêt : Le chinchard d'Afrique de l'Ouest (Trachurus trecae), une espèce de poisson pélagique largement exploitée dans la région. L'anchois lumineux (Engraulis encrasicolus), connu pour son abondance en eaux marocaines. Le maquereau commun (Scomber scombrus), prisé pour sa valeur commerciale et nutritive. Les prélèvements, réalisés à des profondeurs variables à l'aide de chaluts scientifiques, visent à analyser la distribution, la biomasse et les cycles reproductifs des espèces étudiées. Ces données contribueront à élaborer des modèles de gestion durable des ressources marines, en partenariat avec les autorités marocaines et les institutions locales spécialisées dans la pêche. Un volet scientifique stratégique pour Moscou L'Atlantniro est équipé d'instruments de pointe, notamment des échosondeurs multifréquences et des capteurs CTD (conductivité, température, profondeur), qui permettent de cartographier les habitats marins et d'évaluer les conditions environnementales qui marquent les écosystèmes, selon les mêmes sources. Cette mission s'inscrit dans une coopération scientifique plus large entre la Russie et le Maroc en vue de multiplier les efforts pour une exploitation durable des ressources halieutiques face aux défis persistants du changement climatique et la surexploitation maritime.