La mise en œuvre du projet de loi sur les peines alternatives constitue un pas important pour la protection de l'enfant et le renforcement du système judicaire au Maroc, représentant ainsi un saut qualitatif dans la lutte contre certains crimes, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une réunion consacrée à la discussion des mécanismes de mise en œuvre du projet de loi sur les peines alternatives, présidé par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en présence de plusieurs acteurs concernés, M. Ouahbi a indiqué que cette réunion intervient dans le cadre des efforts continus pour la mise en œuvre de la loi sur les peines alternatives, destinée à la protection des mineurs qui pourraient commettre des actes punis par la loi, notamment à l'issue de certaines manifestations sportives. Cette loi vise également à lutter contre la violence à l'égard des femmes et à donner une «seconde chance» aux citoyens, a relevé M. Ouahbi, soulignant que l'objectif principal de cette législation est de favoriser la réinsertion des individus dans la société en toute sécurité, tout en veillant au respect de la loi. Notant que la réunion a mis en évidence la nature, les composantes, les objectifs et les personnes concernées par cette loi, le ministre a expliqué que l'une des principales peines alternatives à la privation de liberté requiert le port du «bracelet électronique», qui constitue l'une des solutions visant à éviter la surpopulation des établissements pénitentiaires. D'autre part, M. Ouahbi a signalé que la réunion a également examiné les besoins administratifs et financiers requis pour la mise en œuvre de la loi, mettant l'accent sur l'importance de fournir les ressources nécessaires afin de doter le système judiciaire et administratif des capacités à même de garantir une gestion pertinence de ces peines.