Le tribunal pénal de première instance de Casablanca a fixé au 2 décembre l'ouverture du procès de Fouad Abdelmoumni, poursuivi pour des accusations d'«outrage à une institution organisée», de «diffusion d'allégations mensongères», ainsi que pour avoir «signalé un crime imaginaire dont il savait l'inexistence». Abdelmoumni, a été présenté devant le parquet vendredi avant d'être entendu par la police. Après son interrogatoire, le ministère public a décidé de le renvoyer en procès en liberté provisoire à la suite de publications jugées offensantes pour le Royaume et certaines de ses institutions. Le vice-procureur du roi a précisé que l'interrogatoire de Abdelmoumni s'est déroulé conformément aux règles légales. Il a indiqué que les propos diffusés par le sexagénaire excédaient les limites de la liberté d'expression, comportant des éléments constitutifs de délits réprimés par la loi.