Selon des opérateurs européens, l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), acheteur officiel de céréales en Algérie, aurait acquis entre 510 000 et 570 000 tonnes de blé meunier lors d'un appel d'offres international clôturé mardi 8 octobre. Une opération où les entreprises françaises ont été bannies, rapporte l'agence Reuters. Le prix de vente discuté s'élève à environ 262,20 dollars la tonne, coût et fret inclus. Selon la même source, la majeure partie du blé proviendra de la région de la mer Noire, bien que d'autres sources d'approvisionnement «ne soient pas exclues.» Les rapports des opérateurs précisent que les transactions ont impliqué huit entreprises, quoiqu'aucune société française n'ait été retenue. «Ce point crucial survient alors que des tensions diplomatiques persistantes entre l'Algérie et la France ont été évoquées, influençant la conclusion de cet appel d'offres. Les opérateurs anticipent donc qu'aucun blé français ne sera livré dans ce cadre», a-t-on mentionné. L'appel d'offres algérien exigeait la livraison du blé cette année, sur deux périodes distinctes : du 1er au 15 novembre et du 16 au 30 novembre, à partir des zones d'approvisionnement principales, dont l'Europe. En cas de provenance d'Amérique du Sud ou d'Australie, la livraison devra se faire un mois plus tôt. «Bien que l'Algérie soit traditionnellement un acheteur majeur de blé de l'Union européenne, en particulier de la France, les exportateurs russes ainsi que d'autres pays de la région de la mer Noire ont considérablement renforcé leur présence sur le marché algérien», conclut la même source. En reconnaissant le plan d'autonomie marocain comme «seule base de règlement» du conflit du Sahara, la France «a pris fait et cause pour» pour le Maroc, s'est étranglée l'Algérie, avant de déplorer que «le gouvernement français a fini par donner sa caution franche et catégorique au fait accompli au Sahara.» Dans une lettre adressée au roi Mohammed VI, le président français Emmanuel Macron a affirmé que le plan marocain «constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.» M. Macron a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara, avant de considérer que «le présent et l'avenir du Sahara occidental s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine.»