Il se terre à Duisbourg, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie à proximité du district de Düsseldorf en Allemagne, mais il a sûrement visionné ces images devenues virales : un garçon court avec un drapeau palestinien à la main sur la place Breitscheid (dans la partie ouest de Berlin), poursuivi par plusieurs policiers, qui finissent par l'attraper et le mettre en détention pendant 90 minutes. Die tapfere deutsche Polizei hat den gefährlichsten Verbrecher dieses Landes festgenommen! Ein Junge hält eine palästinensische Flagge. pic.twitter.com/nZ2vSv3J5X — IRNA Deutsch (@irna_German) September 22, 2024 Während einer Demonstration zur Unterstützung Palästinas in der deutschen Hauptstadt Berlin verfolgt die deutsche Polizei ein Kind, das die palästinensische Flagge trägt, und nimmt es fest. pic.twitter.com/g3qKykH7qr — C A S P E R (@eiderkamp) September 22, 2024 L'ex-terroriste Mohamed Hajib, à la trajectoire controversée, a longtemps été sous le feu des projecteurs en raison de ses attaques infâmantes à l'égard de son pays d'origine, le Maroc. Dans le contexte actuel, alors que des milliers de personnes envahissent les rues de Berlin pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens de Gaza, victimes de la riposte israélienne à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, le silence de Hajib face aux violences policières exercées lors de ces manifestations est d'une troublante résonance. Les pancartes brandies portant des slogans tels que «Sauvez Gaza» et «Arrêtez le génocide», témoignent d'un élan de solidarité transfrontière. Pourtant, au milieu de cette effervescence pacifique, les actions des forces de l'ordre allemandes soulèvent des questions pressantes sur le droit à la liberté d'expression et les atteintes potentielles aux droits fondamentaux. Mohamed Hajib, face à ce dilemme, préfère s'éclipser. Les autorités allemandes, tout en imposant des conditions strictes pour la tenue des manifestations, semblent se positionner sur un fil tendu entre la préservation de l'ordre public et le respect des libertés individuelles. Les récents rassemblements, souvent marqués par des heurts avec les forces de l'ordre, mettent en évidence la position aphasique de Hajib qui pourrait être interprétée comme une démarche prudente destinée à ne pas mécontenter ses hôtes allemands, qui le surveillent en continu. Mohamed Hajib a été condamné en 2010 au Maroc à dix ans de réclusion criminelle pour «terrorisme», une sentence ramenée à cinq ans début 2012. De retour en Allemagne, cet boutefeu aux saillies radicales diffuse régulièrement des offensives diffamatoires sur les réseaux sociaux contre les institutions marocaines. En mars 2021, Rabat avait décidé de «suspendre tout contact» avec les autorités allemandes, accusées de «complicité à l'égard d'un ex-condamné pour des actes terroristes [Mohamed Hajib], notamment en lui divulguant des renseignements sensibles fournies par les services de sécurité marocains».