Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, jeudi, suivre de près la situation épidémiologique de la variole du singe (Mpox), qui se propage à grande échelle et rapidement dans plusieurs pays africains, dans le cadre du système international de veille épidémiologique. Le plan national de surveillance et de riposte à cette épidémie a été mis à jour en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique internationale et de l'évolution du niveau de connaissance sur cette maladie, ainsi que des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a indiqué le département dans un communiqué. Il a ajouté qu'un plan national proactif, élaboré et activé depuis juin 2022, a permis de détecter 5 cas jusqu'au mois de mars 2024, dont la plupart des cas étaient importés et n'ont pas entraîné d'infection parmi les personnes en contact. Ces cas qui étaient modérés, se sont complètement rétablis sans aucune complication, a-t-on poursuivi. Le ministère a, de même, rassuré les citoyens sur le niveau de vigilance et de préparation dans le pays, notant qu'il continuera à communiquer et à informer sur le développement de la situation. Selon le communiqué, le Directeur général de l'OMS, conformément aux dispositions du Règlement sanitaire international (RSI-2005), a averti mercredi que la maladie du Mpox est devenue une urgence de santé publique de portée internationale et que la propagation rapide de cette épidémie depuis l'année dernière, de même que le taux de létalité élevé enregistré dans l'un des pays africains nécessitent un effort et une coopération au niveau mondial pour limiter sa propagation. Il a ajouté que l'OMS avait classé, entre juillet 2022 et mai 2023, cette maladie comme étant une urgence de santé publique de portée internationale, tout en continuant à signaler des cas dans l'ensemble des régions à travers le monde.