Les remous au sein du parti de l'Istiqlal qui laissent présager divers scénarios pour remettre de l'ordre dans la maison istiqlalienne, ainsi que le lifting attendu du gouvernement pour cause de départ du ministre de la jeunesse et des sports, et probablement d'un autre ministre, donnent matière à supputations dans la presse, ce mardi. « Suicide politique » de Chabat et déprime de Adel Benhamza Citant une source du parti de l'Istiqlal, le journal «Al Akhbar» affirme que des tractations sont menées pour trouver un successeur à Hamid Chabat de la part de dirigeants du parti de la balance, dont les plus en vue sont Toufiq Hjira, Karim Ghallab, Yasmina Baddou, Noureddine Medhiane et Bouamar Taghouane. D'après la même source citée par le journal, « Chabat s'est suicidé politiquement et son temps au sein de l'Istiqlal est révolu. Nous pensons maintenant à la période de l'après Chabat». La même source indique que Hamdi Ould Rachid s'implique dans cette opération, après la citation du nom de son fils Mohamed Hamdi Ould Rachid comme potentiel successeur de Hamid Chabat. De même, la mouvance «Bila Hawada» qui s'oppose à Chabat est entrée en scène pour tenter de trouver une issue à la crise vécue par le parti , relève le journal. Dans le même sillage, «Akhbar Al Youm » s'interroge sur les causes de la disparition de Adel Benhamza, porte-parole du PI , car n'ayant plus donné signe de vie depuis la proclamation des résultats des élections communales et régionales . la réponse est donnée par une source du PI ,selon laquelle, « Benhamza traverse une phase de profonde déprime suite à son échec à remporter la présidence du conseil de la ville de Khémisset », face à Abdelhamid Belfil, un ex-istiqlalien qui s'est présenté sur une liste indépendante. Après la démission de Laenser, Lamari est lui aussi donné partant Selon le journal «Akhbar Al Youm», il est fort plausible que Abdelaziz el Omari , ministre chargé des relations avec le parlement et la société civile, quitte son poste ministériel pour se consacrer à la mairie de la ville de Casablanca. Le secrétariat national du Parti de la Justice et du développement a engagé à ce sujet un débat sérieux, surtout que son maintien à la tête du ministère l'obligera à se présenter tous les mardis, mercredis et jeudis , respectivement devant la chambre des représentants, la chambre des conseillers et le conseil de gouvernement. Cela signifie qu'il ne pourra consacrer que deux jours à ses fonctions de maire, sans compter les journées où il sera sollicité pour les travaux au sein des commissions parlementaires et les autres activités officielles en tant que ministre, relève le quotidien. Le recours pour les « kiosques » de Rebbah n'a pas fait tomber la liste du PJD et Benabdallah cité en justice pour les « bicyclettes » du PPS « Al Ahdath Al Maghribia » rapporte que le tribunal administratif a rejeté le recours introduit par Mohamed Talmoust, mandataire de la liste de l'Istiqlal, pour invalider les résultats de la liste du PJD chapeautée par Aziz Rebbah , ministre de l'équipement des transports et de la logistique, pour les élections communales de la ville de Kenitra au motif que Rebbah a usé de son influence en tant que président du conseil de la ville pour accorder des « kiosques » à des marchands, dans le cadre de la campagne électorale. Le verdict se base sur le fait qu'il n'existe aucune disposition de loi qui empêche le président d'exercer ses prérogatives tant qu'il n'aura pas signé le procès-verbal de passations des pouvoirs . Sur le même registre judiciaire, le journal indique que le tribunal commercial de Rabat a décidé de tenir la première séance, le 5 octobre, pour statuer sur l'action intentée par une société contre Nabil benabdallah, secrétaire général du Parti du Progrès et du socialisme pour réclamer son dû suite au contrat conclu avec le parti pour organiser une campagne publicitaire en sa faveur, dans le cadre de l'opération électorale, avec la fourniture d'un lot de vélos portant les insignes et les logos du parti. Des candidats recalés, traqués par la justice pour des chèques de reconnaissance de dettes La désillusion de nombre de candidats qui ont échoué à accéder à des postes dirigeants lors de l'opération d'élection des instances décisionnelles des communes et régions, est désormais doublée des tracasseries judiciaires qu'ils auront à affronter, car ayant émis des chèques de reconnaissance de dettes à nombre de débiteurs, pour la plupart des entrepreneurs et des lobbies affairistes, indique le journal « Assabah ».