Pour ceux qui en doutaient encore, au sein de la communauté internationale, et ils sont heureusement très peu nombreux, vu les marques de sympathie manifestée à l'égard du Maroc, l'ouverture d'un bureau de «la république du rif» à Alger, vient sans nul doute attester de manière claire et sans ambiguïté, de la volonté manifeste de la junte militaire d'Alger, de morceler le Royaume ancestral du Maroc, après ses vaines tentatives au sud du pays. Aujourd'hui, la junte militaire d'Alger fournit une nouvelle preuve à la communauté internationale, et plus particulièrement au monde arabe, qui se tient presque unanimement derrière le Royaume, de son rôle dans la déstabilisation du Maroc, la division du Maghreb, du Sahel et du monde arabe. Ses tentatives de créer une république au sud du Royaume ayant avorté, après plus de quatre décennies de magouille, de mensonges et de dilapidation généreuse de fonds publics du pays, l'Algérie des généraux, qui gouvernement ce pays voisin à pertes, apporte son soutien à une autre république chimérique, cette fois-ci, dans le nord du Maroc, une région prospère, moderne et très avancée à laquelle l'Algérie entière n'hésiterait pas, un instant, à s'arrimer . Comme toujours, l'Algérie, imbibée d'une idéologie néocoloniale, conséquente à une longue colonisation, postérieure à un statut de terra nullius (terre sans maitre) ou sous influence de puissantes et prestigieuses dynasties marocaines, tente de rééditer sa triste et fâcheuse expérience dans le sud marocain, sanctionnée par un revers militaire et diplomatique retentissant et monstrueux. L'Algérie se retrouve aujourd'hui dans une situation d'isolement total à la fois dans la région et dans le monde, en conflit avec le Maroc, Le Mali, le Niger, les EAU, l'Espagne, la France, les Etats-Unis, la Russie... Bref, l'Algérie se retrouve «seule contre tous», «forte» d'une pseudo-révolution, qui a ruiné le pays et réduit le digne peuple algérien à d'énormes files pour se procurer des denrées alimentaires de première nécessité, dans un pays dont le sous sol génère chaque année des recettes de l'ordre de 40 à 50 milliards de dollars, dépensées exclusivement dans l'armement ou des causes extérieures utopiques et fantaisistes. N'ayant pas encore soldé le périlleux problème du Polisario, des bandes armées et affamées auxquelles elles cèdent une partie du territoire à Tindouf, sans perspective aucune, la junte militaire algérienne, qui se donne depuis soixante ans, une figuration civile au sommet du pouvoir, tente vainement de créer de nouveaux problèmes au Royaume du Maroc. Elle essaie de donner corps à une poignée d'opposants, en rupture avec leur pays et sans aucune assise populaire, contrairement à la république Kabyle, qui recueille un fort élan de sympathie en France et dans le monde. La décision de la dictature militaire en Algérie de parrainer cette poignée d'individus que les dignes et patriotes Rifains accusent de traitrise, vient aujourd'hui conforter le Maroc dans ses convictions que le différend avec l'Algérie est d'ordre néocolonial, tendant à la déstabilisation du Royaume et son morcellement. Elle fournit également pour la communauté internationale un argument supplémentaire incontestable de la volonté de nos voisins de l'Est de persister dans leur stratégie de complotisme contre le Royaume chérifien. *journaliste et écrivain