Les résultats du premier baromètre de la gouvernance responsable au Maroc, lancé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), l'Institut marocain des administrateurs (IMA), le Club des femmes administrateurs (CFA) et Ethics and Boards, ont été présentés, vendredi à Casablanca. Couvrant 90 sociétés cotées ou faisant appel public à l'épargne, ainsi que des entreprises labellisées RSE par la CGEM, cet outil dépasse sa fonction de simple mesure pour dresser un état des lieux des pratiques de gouvernance en conformité aux lois et aux codes et celles totalement volontaires et responsables au-delà des conformités, a indiqué, à cette occasion, le président de la CGEM, Chakib Alj. Cette édition témoigne de l'ambition commune envers une gouvernance responsable, transparente et éthique, a-t-il soutenu. « À travers cette initiative, nous ambitionnons d'ériger un des socles de la gouvernance responsable sur lequel reposeront les entreprises qui souhaitent inscrire leurs actions et leurs investissements dans les principes Responsables, et donc dans la durabilité et la pérennité ». Pour sa part, la présidente de la commission éthique et gouvernance à la CGEM, Chadia Jazouli, a fait savoir qu'il s'agit d'une occasion d'observer la publication annuelle des indicateurs de comportement des entreprises envers l'environnement et leurs parties prenantes, incluant les salariés, les fournisseurs et les clients, notant que c'est à travers cette démarche que se fait l'évaluation de la qualité de leur gouvernance. Lorsque cet écosystème évolue de manière positive, générant une dynamique vertueuse, l'impact qui en découle est durable et bénéfique pour l'ensemble du pays, a-t-elle expliqué. « Nous croyons fermement en la nécessité de promouvoir des pratiques responsables qui favorisent le bien-être des acteurs économiques et contribuent à la pérennité du développement national », a souligné Mme Jazouli. La CGEM promeut la culture de la bonne gouvernance depuis des décennies et place l'éthique et l'intégrité des affaires en tant que leviers stratégiques pour la compétitivité de l'entreprise marocaine en particulier et de l'économie nationale en général. Depuis 2006, elle s'est dotée d'un référentiel aux standards internationaux en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises dont un des 9 axes est la bonne gouvernance.