Un taux de croissance de 4,5% et un déficit à 3 % du PIB, c'est ce que prévoit le Projet de loi de finances (PLF) au titre de l'exercice financier 2017, adopté mardi par le Conseil du gouvernement., Le texte prévoit également un taux d'inflation ne dépassant pas 1,7 %, la création de 23 000 emplois ainsi qu' un investissement public global de 190 milliards de dirhams. Il ressort de ce PLF, décortiqué par l'Economiste, qu'un budget de 190 milliards de DH (+3,6% par rapport à 2016) sera alloué à l'investissement public, dont 62 milliards dédiés à l'administration avec la création de 23.168 postes budgétaires. Les stratégies sectorielles vont ainsi bénéficier de 24,3 milliards de DH, dont 11,7 milliards consacrés aux énergies renouvelables, 8,9 milliards au plan Maroc Vert et 3,7 milliards au plan d'accélération industrielle. Pour leur part, les grands chantiers mobiliseront plus de 28 milliards de DH avec les ports qui vont se tailler la part du lion (20 milliards), tandis que 6 milliards iront aux chemins de fer, 1,5 milliard aux aéroports et 1,2 milliard aux autoroutes. En outre, 10 milliards de DH seront consacrés aux secteurs sociaux, dont 3,8 milliards à l'enseignement, 2,4 milliards à la santé et 2,5 milliards à l'habitat. Le projet de loi de finances consacre également 106,7 milliards de DH à la masse salariale relative aux fonctionnaires, 27,47 milliards aux intérêts de la dette et 14,65 milliards à la compensation. La part de l'IS et de l'IR pour les régions passe, par ailleurs, de 2 à 3%, à laquelle s'ajoutent des fonds puisés dans le budget général estimés à 2 milliards, soit au total, 5,2 milliards de DH.