Le site d'information américain Axios affirmé, mardi 14 novembre, que le gouvernement israélien «s'est tourné vers le fabricant de logiciels espions NSO Group pour l'aider à retrouver les personnes enlevées et assassinées par le Hamas», ajoutant que ce rebondissement intervient alors que NSO «mène une campagne de lobbying active aux Etats-Unis pour que sa technologie soit retirée d'une nouvelle liste interdisant aux agences fédérales d'utiliser ses logiciels espions, ainsi que d'une liste noire commerciale américaine». Le Hamas a enlevé 203 personnes, issues de plus d'une vingtaine de pays, selon Israël. Le mouvement islamiste, qui a affirmé dans un premier temps «travailler avec tous les médiateurs impliqués pour mettre en œuvre la décision du mouvement de clore le dossier des [otages] civils quand les circonstances sécuritaires le permettent», exige désormais que certaines conditions soient remplies pour cette fin. Selon Axios toujours, certains gouvernements européens auraient commencé à pousser l'administration Biden à reconsidérer les restrictions américaines sur l'entreprise, lesquelles «ont rendu difficile l'utilisation complète de Pegasus dans les enquêtes sur les récentes attaques antisémites.» Ce mardi, des proches d'otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre se sont rendus à Tel-Aviv pour une marche de cinq jours jusqu'à Jérusalem, appelant à «un accord sur les otages, maintenant». Cette marche d'une soixantaine de kilomètres, à travers le centre du pays, doit conduire les participants jusqu'au bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Mardi, l'armée israélienne a annoncé la mort de Noa Marciano, une soldate d'origine marocaine de 19 ans otage à Gaza, présentée par le Hamas comme «tuée par un bombardement» israélien.