La Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) a été dissoute de manière forcée par le régime algérien. Le député européen Thierry Mariani s'est fendu d'un tweet très commenté : «À force de tout tolérer de l'Algérie et de systématiquement taper sur le Maroc, l'UE et Macron renforcent le régime en place à Alger et désespèrent tous ceux qui, avec le Hirak, demandaient un vrai changement ! Tebboune arrivant bientôt à Paris...on déroulera le tapis rouge». A force de tout tolérer de l'#Algerie et de systématiquement taper sur le #Maroc, l'UE et Macron renforcent le régime en place à Alger et désespèrent tous ceux qui, avec le #Hirak, demandaient un vrai changement !#Tebboune arrivant bientôt à Paris...on déroulera le tapis rouge https://t.co/r8mlRsF5fK — Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) January 23, 2023 La Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH) a annoncé, le 22 janvier, avoir été dissoute à son insu par le régime algérien lors d'un procès tenu en son absence. Dans un communiqué publié en français sur son site, la LADDH estime qu'à l'instar d'autres organisations, elle «paye» son «engagement pour la démocratie, les libertés et les droits humains». Où est le Parlement européen ? En Algérie, l'autoritarisme méprise même les formes, puisque la LADDH avait dit avoir appris à travers un document anonyme diffusé sur les réseaux sociaux qu'elle avait été dissoute par une décision de justice le 29 septembre, information confirmée en fin de semaine. Cette dissolution est l'aboutissement d'une machination du ministère de l'intérieur impliquant le tribunal administratif d'Alger datant du 4 mai 2022. Le tribunal a statué le 29 juin et a décidé de la dissolution au détriment de la loi. Selon l'ONG, elle n'a été à aucun moment informée de cette procédure en cours. Qu'attend le Parlement européen pour dénoncer cette mascarade digne des régimes les plus totalitaires ?