La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a démenti lundi les allégations publiées par le site électronique "Diario Vasco", citant l'Agence de presse espagnole "EFE", et qui font état du décès d'un individu dans un centre de police à Kénitra suite à un malaise brusque, arguant que ce genre de décès est "récurrent" dans les locaux de la police en raison du "recours de la police à arracher les aveux". Dans une mise au point, la DGSN dément les assertions et allégations colportées sur cette affaire et qui "portent atteinte aux acquis du Maroc dans le domaine des droits de l'Homme et à l'image des services de la sûreté nationale". La DGSN assure avoir déjà publié un communiqué sur les circonstances de cet incident en vue d'informer l'opinion publique du décès d'un individu en contravention avec la loi, précisant qu'une enquête judiciaire a été ouverte sur cette affaire sous la supervision du Parquet général compétent et qu'une autopsie allait être effectuée pour déterminer les causes réelles du décès. Les faits remontent au 30 août dernier lorsque les éléments de la sécurité publique de la préfecture de police de Kénitra ont arrêté un individu âgé de 31 ans en flagrant délit de possession et de consommation de drogue et l'ont conduit au siège de la permanence pour prendre les mesures juridiques nécessaires à son encontre, rappelle la DGSN. L'intéressé a été atteint d'un malaise brutal, au centre de police ayant nécessité son transfert au service des urgences à bord d'un véhicule de la Protection civile, explique la DGSN, signalant que l'intéressé a rendu l'âme lors de son évacuation au centre hospitalier, ce qui a nécessité son transfèrement à la morgue pour autopsie et pour les besoins de l'enquête sous la supervision du parquet général compétent.