Dans une réponse écrite donnée par le haut représentant/vice-président Josep Borrell Fontelles au nom de la Commission européenne, hier, jeudi 23 juin, à la parlementaire Attila Ara-Kovács (S&D) sur les restrictions alarmantes des libertés fondamentales en Algérie, l'UE rappelle que le respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales constitue un élément clé de ses relations avec l'Algérie (voir infra les documents « question et réponse » dont Barlamane.com détient une copie) et qu'elle compte entreprendre plus d'actions à tous les niveaux pour le garantir. Retranscription de sa déclaration en français : « L'UE suit de près l'évolution de la situation des droits de l'homme en Algérie, y compris et en particulier la situation des défenseurs des droits de l'homme, des membres de la société civile et des opposants politiques. Au cours de l'année écoulée, on a constaté une augmentation des mesures de répression ciblées à l'encontre des militants, des organisations non gouvernementales et des journalistes. Le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales constitue un élément clé des relations entre l'UE et l'Algérie, comme en témoigne l'accord d'association (1) et comme le renforcent les priorités du partenariat (2). L'UE est déterminée à soutenir la mise en œuvre des réformes politiques envisagées par les autorités algériennes. Dans cet esprit, l'UE a régulièrement évoqué la situation des droits de l'Homme et des libertés fondamentales avec les autorités algériennes, tant par l'intermédiaire de la délégation de l'UE à Alger que par des contacts diplomatiques réguliers au siège, y compris au plus haut niveau. Dans le cadre des dialogues structurés avec l'Algérie, l'UE met également l'accent sur le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. L'UE est déterminée à approfondir le dialogue ouvert avec l'Algérie, fondé sur la confiance et la critique constructive, et continue d'encourager les partenaires algériens à établir un dialogue inclusif pour accroître la confiance avec tous les représentants de la société. Parallèlement, la Commission parlementaire mixte UE-Algérie offre des possibilités supplémentaires de discussions et de contacts privilégiés sur les questions susmentionnées ». 1 Accord euro-méditerranéen CE / Algérie du 22 avril 2002, établissant une association entre la Communauté européenne et ses Etats membres, d'une part, et la République Algérienne démocratique et populaire, d'autre part, OJ n° L265, 10 Octobre 2005. 2 Priorités communes de Partenariat entre la République Algérienne Démocratique et Populaire (Algérie) et l'Union européenne (UE) au titre de la Politique européenne de voisinage révisée, UE-AL 3101/17 ADD 1, Brussels 7 March 2017.