Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, avec les représentants des centrales syndicales les plus représentatives et de la CGEM, la réunion du Comité supérieur du dialogue social, ce samedi 30 avril 2022, à Rabat. Cette réunion a été sanctionnée par la signature de l'accord tripartite. Selon le communiqué du gouvernement, l'accord signé comporte un ensemble d'obligations mutuelles, parmi lesquelles : le relèvement du salaire minimum dans les secteurs de l'industrie, du commerce et des services de 10% sur deux ans, l'unification progressive du salaire minimum légal entre les secteurs de l'industrie, du commerce, professions libérales et du secteur agricole. Ce qui porte le salaire minimum dans le secteur public à 3.500 dirhams nets, en plus de la suppression du septième barème pour les salariés adjoints administratifs et assistants techniques, le relèvement du quota de promotion dans le grade de 33% à 36% et l'augmentation de la valeur des allocations familiales pour les quatrième, cinquième et sixième enfants dans les secteurs public et privé. Il a également été décidé de réduire l'obligation pour bénéficier de la pension de vieillesse de 3.240 jours d'affiliation à 1.320 jours, et de permettre aux assurés ayant atteint l'âge légal de la retraite, disponible à moins de 1.320 jours d'affiliation, de récupérer leur salaire et les cotisations de l'opérateur. L'Etat s'emploie, en outre, à présenter une offre, à ses frais, qui contribue à réduire le coût salarial des travailleurs domestiques et de leurs employeurs, en tant que contribution à l'incitation des femmes actives à s'engager sur le marché du travail et à augmenter le taux de leur activité économique.