C'est une vague de peur qui sévit actuellement au sein de la bande de Généraux algériens, de voir la France donner le feu vert pour la publication du livre ''Le printemps de la Terreur en Algérie'', conçu par les médias et les politiques algériens et étrangers comme le scandale du siècle. Ce livre explosif qui doit, selon le site algérien ''Alger times'', agacer au plus haut sommet de l'Etat, tarde à voir le jour, face à l'indécision des autorités françaises quant à sa publication. La liberté d'expression n'est un bien précieux pour la France que s'il n'affecte pas ses intérêts interétatiques. Le livre tel le héros des grands scandales, a réussi à déjouer et à ridiculiser l'appareil militaro-policier algérien en opposant des documents précieux constitués d'accords, de correspondances et de transferts financiers secrets entre le régime militaire algérien et les mouvements terroristes, précise-t-on de même source. Il évoque le terrorisme en Algérie dans son double aspect, celui du terrorisme international proprement dit, et celui créé, financé et supervisé par les généraux algériens, en vue de détourner l'attention sur le pillage des richesses du pays. Les documents ''top secret'' que l'auteur s'est procurés de quelques chefs militaires faisant partie du cercle très restreint de l'état-major, qui avaient fui l'Algérie, révèlent au grand jour l'implication effective et sans équivoque, des généraux algériens dans le massacre de près de 200.000 Algérien civils durant la décennie noire en Algérie. Il dévoile, par ailleurs, avec un souci de détails impressionnant, le mystère qui a entouré la mort de l'ancien commandant en chef de l'armée algérienne Ahmed Gaïd Saleh et le lien de cette affaire avec les trois généraux sanglants actuels Saïd Chengriha, Khalid Nizar et Tawfik Mediene. Le livre qui marie savamment la chronique, le pamphlet et le récit foudroyant, met à nu l'implication de l'actuel commandant de l'armée algérienne Saïd Chengriha dans la mise en scène de la mort d'Ahmed Gaïd Saleh. C'est l'une des preuves de la dangereuse relation tripartite entre le Polisario, le terroriste Abou Al-Walid Al-Sahraoui (né à Laâyoune) et les dirigeants du Hezbollah chiite iranien, rapporte Alger Times. Le livre permet finalement de classer les camps de Tindouf en terreau fertile pour l'élevage et la prolifération de djihadistes dans le désert et le littoral. L'auteur s'attarde sur les liens très étroits entre la direction du Polisario et le terrorisme dans la région du Sahel. Des liens qui ont mis à nu les basses manœuvres du gouvernement algérien qui est passée d'un Etat militaire à un Etat policier. Il s'indigne également de la situation inquiétante de l'Algérie marquée par des féroces et interminables luttes de pouvoir qui font que le pays traverse aujourd'hui sous l'ère tebbounienne, un moment particulièrement chargé de doutes et d'incertitudes. L'Algérie actuelle souffre, selon l'auteur, de plusieurs maux, dont la perte de la morale collective, la violence, l'institutionnalisation de la corruption, et l'émiettement des pôles au sommet de la hiérarchie de l'Etat. Surfant entre des faits marquants et l'avenir incertain des Algériens, l'auteur, un talentueux observateur de la société algérienne, dévoile la vie désespérée des Algériens et tire à boulets rouges sur le système, seul responsable, à ses yeux de ''l'humiliation nationale''. En effet les Algériens aspirent, dans leur grande majorité, à un changement radical du système. Avec les mêmes appels qui reviennent comme un leitmotiv, ils crient leur ras-le-bol du système ''liberticide''.