Le Groupe de soutien de l'intégrité territoriale du Maroc à Genève, composé de 34 Etats, a réitéré mardi, devant le conseil des droits de l'homme (CDH), son appui à la souveraineté pleine et entière du Royaume sur ses Provinces du Sud et aux efforts sérieux qu'il déploie pour le règlement du conflit autour du Sahara marocain. Dans une déclaration prononcée lors de la 49e session du CDH, le Groupe de soutien à l'intégrité territoriale du Royaume rappelle que la question du Sahara est un différend politique traité par le Conseil de sécurité qui reconnait la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc comme crédible et sérieuse pour une solution politique définitive à ce différend régional. Dans cette déclaration prononcée par l'ambassadeur représentant permanent du Bahrein à Genève, AbdelKarim Boujeeri, le groupe se félicite ainsi de la nomination de M. Staffan De Mistura en tant que nouvel Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies, ayant pour mandat la relance du processus politique exclusivement onusien sur la base du format consacré lors des deux tables rondes de Genève, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment la dernière résolution 2602 du 29 octobre 2021, visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et qui repose sur le compromis à ce différend régional. La résolution de ce différend régional contribuera à concrétiser les aspirations légitimes des peuples africains et arabes en matière d'intégration et de développement, objectif que le Maroc continue de viser et pour lequel il déploie des efforts sincères et continus, affirment les membres du Groupe. Ils rappellent, en outre, que le Maroc s'est engagé, depuis de nombreuses années dans une interaction constructive, volontaire et profonde avec le système des droits de l'Homme des Nations Unies, en particulier le bureau de la Haut-commissaire aux Droits de l'Homme (HCDH), pour la promotion et le respect des droits de l'Homme sur l'ensemble de son territoire. Dans ses résolutions sur le Sahara, le Conseil de Sécurité se félicite du rôle joué par les Commissions nationales et régionales des droits de l'Homme à Dakhla et Laâyoune et de l'interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme de l'Organisation des Nations Unies, rappelle le groupe. Il se félicite, en outre, de l'ouverture, par de nombreux pays, de Consulats Généraux dans les villes de Dakhla et Laayoune, qui constituent un levier de renforcement de la coopération économique et des investissements au profit des populations locales, du développement régional et aussi de tout le continent africain. Le groupe estime, par ailleurs, qu'«il est important de souligner que l'interaction des Etats membres avec le Conseil et le Haut-Commissaire doit conserver son caractère bilatéral et être préservée de toute instrumentalisation, qui engendre des débats politiques contreproductifs au sein du Conseil des droits de l'Homme».