L'Union interparlementaire arabe a réitéré, vendredi 18 février courant au Caire, ses positions en faveur de la souveraineté du Maroc sur l'ensemble de son territoire national. Dans un rapport élaboré par la Commission des Affaires politiques et des relations parlementaires et présenté lors des travaux de la 32ème session de l'Union interparlementaire arabe, qui se tient actuellement en Egypte, l'Union a insisté sur le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures du Royaume du Maroc, conformément aux résolutions de la légitimité internationales y afférentes. De même, le rapport a affirmé le rejet de toute agression ou ingérence étrangère, de manière directe ou indirect, dans les affaires intérieures de n'importe quel pays arabe, en particulier l'ingérence iranienne dans les affaires intérieures des pays arabes, ainsi que ses actes visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de la région. Elle a appelé le régime de Téhéran à renoncer et à s'abstenir de financer et de soutenir les groupes qui alimentent les conflits et les différends dans la région arabe. De même, elle l'a appelé et à cesser de soutenir, financer et armer les milices sectaires et les organisations terroristes et séparatistes. « Les défis économiques, sociaux et de développement auxquels fait face le monde arabe sont tout aussi importants que les défis sécuritaires et politiques », a souligné l'Union, notant que la sécurité arabe commune est une attente à laquelle aspirent l'ensemble des peuples arabes, afin de relancer les projets économiques qui sont à même de renforcer l'édifice arabe face aux attaques coloniales quelle que soit leur nature. Les participants à cette 32ème session de l'Union interparlementaire arabe ont examiné, deux jours durant, les défis actuels auxquels fait face le monde arabe, y compris la situation sécuritaire et les efforts arabes pour la préservation de l'unité arabe. Les travaux de la session ont également porté sur le rôle des parlements dans la réalisation de l'intégration économique et l'activation du rôle des femmes arabes, l'engagement arabe quant à la centralité de la cause palestinienne et le rejet des projets qui porte atteinte aux droits du peuple palestinien.