Les développements politiques et sécuritaires dans le monde arabe, figurent au centre des question sur lesquelles doit se pencher le Parlement arabe qui a ouvert ses travaux, jeudi au Caire, dans le cadre de la première session de la troisième législature. Lors de ces réunions, auxquelles le Maroc est représenté par les parlementaires Abdellatif Ben Yaacoub (groupe Justice et Développement), Wafaa El Bakkali (Union constitutionnelle) et Fatima Toussi (Authenticité et modernité), le Parlement arabe devra consacrer une bonne partie de ses discussions à la situation au Yémen, en Libye, au Liban et en Irak. Seront également examinés le rapport de la commission des affaires économiques et financières, ainsi que le plan de travail et le projet de budget pour 2021. Intervenant l'ouverture de ce conclave, le Président du Parlement arabe, le Bahreïni Adel Ben Abderahman al-Asoumi a déploré « l'ingérence étrangère qui guette le monde arabe et qui cherche à saper l'unité et la stabilité de ses pays ». Il a en ce sens condamné l'ingérence de l'Iran dans les affaires intérieures du monde arabe, « une entreprise méprisable qui doit être combattue » et qui va à l'encontre du droit international et des principes de bon voisinage. Tout en pointant l'insistance de Téhéran à soutenir matériellement et par les armes la milice houthie au Yémen et à lui fournir des missiles balistiques pour frapper la stabilité et la sécurité des pays voisins du Yémen, il a affirmé que le Parlement arabe soutient la légitimité du peuple. Le président du parlement arabe, a de même réitéré la ferme position arabe en faveur du peuple palestinien et ses aspirations à établir son Etat indépendant, avec sa capitale al-Qods.