Avant de sombrer dans des postures radicales, Ali Lmrabet et Dounia Filali prenaient publiquement position pour l'intégrité et la réputation des institutions marocaines. Extraits. «Majesté, je ne suis pas votre ennemi. Je suis un marocain de plus qui veut du bien pour son pays», a déclaré Ali Lmrabet dans un entretien accordé à l'animateur et producteur de télévision français Thierry Ardisson. Le controversiste franco-marocain Ali Lmrabet mène une croisade contre le Maroc depuis la plainte déposée par le porte-parole de l'Association des parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf (Pasverti), contre des déclarations tendancieuses de Lmrabet visant les réfugiés saharouis de Tindouf (sud-ouest algérien). Il a été condamné en mai 2003 à quatre ans de prison pour outrage à la personne du roi, et atteinte au régime monarchique et à l'intégrité territoriale, avant de bénéficier d'une grâce royale en janvier 2004. Un mois plus tard, il a eu les propos susmentionnés soutenant les institutions marocaines. «Nul ne peut s'abriter derrière le nom du roi (Mohammed VI). J'appelle les services [d'Abdellatif] Hammouchi (actuel directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et patron du contre-espionnage marocain) à prendre les mesures nécessaires contre l'usurpateur qui use et mésuse du nom du monarque», s'est indignée Dounia Filali dans un extrait vidéo devenu viral. Cette youtubeuse, soupçonnée d'antisémitisme, cherche à obtenir l'asile politique en France. Mais son dossier serait déjà compromis, à la lumière des révélations fuitées.