Folle, débile cette récente menace de guerre contre le Maroc exprimée ouvertement par le président algérien dans une intervention indigne d'un chef d'Etat, diffusée par la télévision publique algérienne. S'adressant à son appareil politico-militaire, Abdelmjid Tebboune, le visage pâle, témoin d'une dépression avancée, a donné ses instructions à son état major pour une préparation opérationnelle à la guerre contre le Maroc. Cette rage guerrière du président Tebboune, entretenue et alimentée par les médias algériens, est l'expression criante de ses échecs cuisants sur les scènes régionales et internationales. Digne d'un Goebbels, la presse algérienne écrite et audiovisuelle s'est distinguée depuis plusieurs semaines, comme appareil de propagande ignoble contre le Maroc. Elle se montre plus préoccupée par le royaume et ses institutions que par le drame national algérien qu'est la santé, la nutrition (pommes de terres), la corruption, la misère, l'instabilité et autres maux qui menacent sérieusement la paix sociale en Algérie. Cet acharnement à tonalité guerrière qui a gagné en férocité ces derniers jours contre un pays voisin, le Maroc, est motivé par la volonté du président algérien et sa secte militaire de faire diversion au plan interne et de maintenir le peuple algérien dans l'isolement et la haine de l'autre. Ils s'en prennent à notre pays et à nos institutions en des termes vulgaires et rancuniers enveloppés d'un assemblage de fabulations et de mensonges, à un moment où les rassemblements des Algériens pour crier leur ras-le-bol du système liberticide, se comptent par dizaines chaque mois, avec les mêmes slogans qui reviennent comme un leitmotiv :''Pouvoir mafieux soigne ton peuple'', ''La priorité est pour la nutrition et non pas les prisons'', ''Pour un changement radical du système''… Ces rassemblements sont quotidiennement relatés par la presse étrangère et par les réseaux sociaux algériens, dont la plupart opèrent dans la clandestinité de peur de se voir muselés par ce régime politico-militaire fasciste, qui malgré ses rentes pétrolières, choisit l'arrogance vis-à-vis de son peuple, en lui confisquant son droit fondamental à la Santé et à la nutrition nécessaire à son équilibre physique. Un régime qui séquestre les médias publics et indépendants à son usage personnel, dans le but de nuire au Maroc par des campagnes diffamatoires et insultantes et par des informations mensongères, feignant d'ignorer la situation chaotique en Algérie, passée d'un Etat policier à un Etat militaire. Une Algérie où la vie publique est confisquée depuis 1963, par la même caste militaro-affairiste qui détient l'essentiel du pouvoir en Algérie et qui abuse des mêmes procédés en poursuivant les mêmes objectifs de saboter la démocratie par des législations liberticides visant la liberté d'expression et le droit aux rassemblements, et par la vague de répression contre militants politiques, syndicalistes, activistes, journalistes, acteurs associatifs. L'appareil répressif algérien ne ménage aucune tranche de société ou pour reprendre les termes du magazine anglais, The Economist : ''l'Algérie est la pire démocratie du continent africain avec un régime policier répressif, un pluralisme inopérant, une liberté de presse absente et une opposition politique marginalisée..''. Et c'est l'ancien chef du gouvernement algérien, Ahmed Benbitour, qui enfonce le clou en faisant savoir que ''le pouvoir algérien souffre de cinq maux à savoir la prédominance de l'armée, la violence qui est devenue, le moyen privilégié pour le règlement des conflits, le clientélisme, la corruption généralisée, et le fatalisme''. ''Nous avons un Etat déliquescent qui se définit par l'institutionnalisation de l'ignorance et de l'inertie, le culte de la personnalité, l'institutionnalisation de la corruption, un nombre très restreint d'individus qui prennent les décisions à la place des institutions habilitées et enfin l'émiettement des pôles au sommet de la hiérarchie de l'Etat'', a-t-il tenu à préciser dans une interview publiée par le journal électronique algérien ''TSA''. Aujourd'hui, l'opposition et l'élite intellectuelle n'écartent pas un scénario de chaos social. L'indignation est à son paroxysme et les risques que font peser sur l'Algérie les humeurs maladives d'Abdelmjid Tebboune, dont l'élection est toujours contestée par la rue, sont énormes. Toute la caste militaro-affairiste qui détient les rênes du pouvoir en Algérie est mise en accusation, au nom d'un peuple qui n'en finit pas de payer la gestion catastrophique du pays, notamment en cette première année du président Tebboune, élu sous les huées, avec un taux de participation de 38,83% selon le ministère algérien de l'Intérieur et de 27 % selon les partis d'opposition. Démocratie violée, clientélisme, corruption, justice aux ordres: tous les ingrédients sont réunis pour susciter colère et indignation chez les citoyens algériens. Les raisons de cette indignation sont également imputées au scandale lié à l'implication de son fils dans la filière algérienne de la cocaïne. Le procès de Khaled Tebboune , fils du président algérien, qui s'est achevé par sa mise en liberté, un verdict aussi clément que surprenant, a soulevé un tollé de protestation partout en Algérie. Le procureur de la République algérienne avait, rappelle-t-on, réclamé deux ans de prison à son encontre.