Trois ressortissants algériens ont été tués lundi dans un bombardement que le régime algérien attribue au Maroc ayant pris pour cible des camions faisant la liaison entre la Mauritanie et l'Algérie. Les internautes marocains ont tourné à la dérision de nouvelles accusations contre le Maroc et raillé le pouvoir d'Alger et sa politique de procéder «par le fer et le feu». La réfutation de ces faussetés est partout, et elles ne peuvent tromper personne. Les observateurs voient sans voile jusqu'à quel point les scélérats du régime algérien osent pousser encore aujourd'hui l'impudence et le cynisme au point de s'attaquer au Maroc. «Ce qu'il se passe est la rançon cruelle, implacable, d'une politique algérienne de faux calculs, de mensonges et d'imprévoyance, au moment où les éléments de conflagration s'accumulent d'heure en heure» a réagi un éditorialiste marocain. «On peut tout expliquer, si l'on veut, par la fatalité des antagonismes héréditaires, des hostilités traditionnelles d'ambitions et d'intérêts, mais il ne s'agit pas de deux nations rivales, mais un régime criminel qui veut faire de la région un champ de bataille» a écrit un autre. Le démon belliqueux avait ressaisi le régime algérien, l'entraînant aux petitesses habituelles, et dans des contradictions entre la pensée de la réalité. Les poussées militaristes ont été remarquées dans le communiqué de la présidence, qui a déploré mercredi «la mort de trois ressortissants algériens par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu'ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d'échanges commerciaux entre les peuples de la région», a annoncé ce jeudi la présidence algérienne. «Plusieurs facteurs désignent les forces marocaines au Sahara comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d'agressivité brutale qui est caractéristique d'une politique connue d'expansion territoriale et de terreur», dénonce encore l'Algérie sans avancer aucune preuve concrète. Le Conseil de sécurité de l'ONU a d'ailleurs appelé la semaine dernière «les parties» au conflit du Sahara à reprendre les négociations «sans pré-conditions et de bonne foi», en votant une résolution prolongeant d'un an la mission Minurso dans la région. Une décision qui a irrité le régime algérien. Ce texte, rédigé par les Etats-Unis, a été approuvé avec les abstentions de la Russie et de la Tunisie. Les négociations sont à reprendre, sous l'égide du nouvel émissaire de l'ONU, l'Italien Staffan de Mistura, «en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable » dans la perspective d'une «auto-détermination du peuple du Sahara», précise le texte.