L'ancien député socialiste a regretté, jeudi 30 septembre, que le France ait mis «le Maghreb sans le même sac» dans le sujet des visas, alors que plusieurs observateurs déplorent une décision électoraliste du gouvernement Macron et rappellent que les LPC délivrés obéissaient aux réalités de la crise sanitaire et celle des fermetures des frontières. L'ancien député socialiste Julien Dray a regretté, jeudi 30 septembre, que le France ait mis «le Maghreb dans le même sac» dans le sujet des visas, une réaction à la décision de Paris de réduire le nombre de visas accordés à trois pays du Maghreb dont le Maroc pour insuffisance des laissez-passer consulaires (LPC) délivrés, nécessaires au retour des immigrés reconduits de France. M. Dray a également rappelé que Paris n'a pas félicité Rabat pour la tenue des élections du 8 septembre. En mettant tout le Maghreb dans le même sac ... La diplomatie française fait une grave faute à l'égard du Maroc dont elle n'a même pas salué le résultat électoral récent . — Julien Dray (@juliendray) September 30, 2021 Entretemps, Nasser Bourita a attribué à un «problème franco-français» la difficulté du rapatriement des ressortissants marocains, regrettant que la France ne leur impose pas de test PCR avant d'embarquer pour le Maroc, alors que Rabat rend obligatoire ce test pour pénétrer sur son territoire, pandémie oblige. Rabat a regretté, mardi 28 septembre, la décision de la France de durcir les conditions d'obtention des visas à l'égard du Maroc. «Nous avons pris acte de cette décision, nous la considérons comme injustifiée», a déclaré le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, lors d'une conférence de presse. «Le Maroc a toujours géré la question migratoire (...) avec une logique de responsabilité et d'équilibre entre la facilitation des déplacements des personnes (...) et la lutte contre la migration clandestine», a affirmé M. Bourita.