Au total, 62 enfants ont péri cette année dans les camps d'Al-Hol et de Roj dans le nord-est de la Syrie, selon un décompte de l'ONG « Save the children ». Dans son nouveau rapport intitulé "Quand vais-je commencer à vivre?", l'ONG dépeint les conditions de vie insalubres dans ces deux camps de déplacés et exhorte les pays à rapatrier les enfants étrangers qui croupissent sous le coup de la mort et de l'insécurité. « Il est plus urgent que jamais que les gouvernements étrangers ayant des ressortissants à Al-Hol et Roj (…) assument leurs responsabilités et rapatrient les enfants et leurs familles », avise l'ONG, en pointant de doigt, plus particulièrement, les pays de l'Europe, le Canada et l'Australie pour leur passivité. Le rapport rapporte aussi les témoignages de plusieurs enfants, dont la petite libanaise Maryam (11 ans) qui a déclaré ne plus pouvoir supporter cette vie (se référant à sa vie dans les camps). L'ONG a signalé que la petite fille serait morte depuis, sa mère blessée et son frère porté disparu lors d'une tentative d'évasion du camp. Les camps d'Al-Hol et de Roj sont contrôlés par les forces Kurdes et abriteraient des dizaines de milliers de déplacés, dont 40.000 enfants environ.