Le président américain, qui doit s'exprimer mardi à New York devant l'Assemblée générale des Nations unies, dira qu'il ne «cherche pas à mener [...] une nouvelle Guerre froide avec quelque pays que ce soit», a dit lundi la porte-parole de la Maison-Blanche. À propos de la Chine plus particulièrement, Jen Psaki a indiqué lors du point-presse quotidien de la Maison-Blanche : «Notre relation avec la Chine est une relation non pas de conflit, mais de compétition». M. Biden, qui a froissé bien des alliés par sa gestion perçue comme très unilatérale du retrait d'Afghanistan, et qui a provoqué une grave crise diplomatique avec la France à propos d'un gros contrat d'armement, se rend à New York avec un discours de rassemblement, selon ce haut responsable. «Les Etats-Unis ne se replient pas sur eux-mêmes», a assuré Jen Psaki, ajoutant : «Remettre des alliances en place ne signifie pas ne plus avoir de désaccords.» À propos de la France, Jen Psaki a expliqué que les administrations des deux pays étaient en contact pour organiser l'entretien téléphonique que Joe Biden a demandé à son homologue Emmanuel Macron. Le président américain en profitera pour «rappeler notre engagement à travailler avec l'un de nos plus anciens et plus proches partenaires sur une série de défis auxquels la communauté internationale fait face», a dit la porte-parole de la Maison-Blanche. La France accuse les Etats-Unis d'avoir conclu sans l'en avertir une nouvelle alliance qui verra l'Australie s'équiper en sous-marins américains, ce qui saborde une gigantesque commande passée par les Australiens aux Français il y a quelques années. Interrogée pour savoir si les Etats-Unis envisageaient de renoncer éventuellement à ce contrat avec l'Australie, Jen Psaki à répondu : «Non, nous n'en avons pas» l'intention.