Le Maroc a catégoriquement démenti avoir acquis le logiciel Pegasus et son utilisation par ses services à des fins d'espionnage. L'enquête publiée dimanche 18 juillet par un consortium de plusieurs médias internationaux et qui se fonde sur une liste obtenue par le réseau Forbidden Stories et Amnesty International, divise. S'il a pu consulter, avec l'appui des experts d'Amnesty International, une liste de plus de 50 000 numéros de téléphone sélectionnés comme cibles potentielles de Pegasus, le consortium n'a livré aucun détail probant sur la provenance de ces fuites et sur ce qui pourrait les corroborer. «Les connaisseurs savent que c'est trop facile et bien commode d'accuser le Maroc», a déclaré mercredi 21 juillet, le député français dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône et président du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon. Dans ses pratiques de la fuite, Forbbiden Stories aurait transgressé de nombreuses règles déontologiques qui fondent les bonnes manières de l'activité journalistique (d'investigation), accusent des journalistes marocains. Ces derniers dénoncent une mise en scène spectaculaire des fuites dévoilées et un déclassement relatif et tendanciel faisant fi du contexte, de la nuance et du recul et avec un travail d'expertise et de conformation jugé très insuffisant. #Pegasus Les connaisseurs savent que c'est trop facile et bien commode d'accuser le Maroc alors même que son Roi a été espionné. https://t.co/wcP5ErQOK8 — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) July 21, 2021 Cette fébrilité du Premier ministre hier à l'Assemblée nationale, renouvelée aujourd'hui à la télévision est inquiétante. Que craignent-ils ? L'Etat était-il au courant ? Que savent-ils ? Utilisent-ils les mêmes procédés ? Quoi de prévu désormais ? Vite, des réponses ! #Pegasus https://t.co/m1hXUd8crj — Adrien Quatennens (@AQuatennens) July 21, 2021