Treize associations appellent la justice espagnole à accélérer les démarches pour que Brahim Ghali réponde de ses actes, rapporte La Provincia. Au total, treize associations et victimes du terrorisme, notamment l'Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), ont demandé à la justice de profiter de la présence du chef du «Polisario», Brahim Gali, en Espagne pour qu'il réponde devant le tribunal national (NDLR : Audiencia Nacional) aux accusations portées contre lui. Ce collectif a dénoncé le «le silence et l'ambiguïté» dont fait montre le gouvernement espagnol depuis le déclenchement de l'affaire du chef des milices du «Polisario» qui a été admis en catimini dans un hôpital à Logroño sous une fausse identité algérienne, indique un article de La Provincia. Ces trois cents victimes canariennes du terrorisme «ne veulent et ne peuvent en aucun cas laisser passer en silence, l'humiliation et le mépris que la présence de cet assoiffé de sang a engendré», rappelant que Madrid avait fermé le bureau du «Front Polisario» et expulsé les représentants des séparatistes en octobre 1985 pour les crimes qu'ils ont commis, relève la même source.