Le chef des milices polisariens, Brahim Ghali, a été admis d'urgence mercredi dans un hôpital en Espagne. Selon Jeune Afrique, le chef des séparatistes, qui fait l'objet de plusieurs plaintes déposées auprès de la justice espagnole par d'anciens membres du polisario pour violation des droits de l'Homme, a été hospitalisé sous le nom d'emprunt de Mohamed Ben Battouche de nationalité algérienne. L'Allemagne a refusé d'accueillir Brahim Ghali Le média a relevé que son lieu d'évacuation a fait l'objet de négociations menées par l'Algérie. L'Allemagne ayant refusé de l'accueillir, c'est finalement l'Espagne qui a été choisie après que le président Abdelmadjid Tebboune a obtenu l'assurance du Premier ministre Pedro Sanchez que Brahim Ghali ne serait pas inquiété par la justice, a-t-on souligné. Son état s'étant aggravé depuis plusieurs jours à cause d'un cancer de l'appareil digestif qui s'est subitement détérioré à cause d'une contamination à la Covid-19, la présidence algérienne a chargé il y a trois jours son chargé d'affaires en Allemagne afin de trouver une place dans un hôpital allemand. Toutefois, Berlin a opposé un niet catégorique afin de ne pas envenimer encore plus ses relations avec Rabat, détaillent des articles de Maghreb Intelligence et Mondafrique. Une facture salée pour «une hospitalisation d'urgence» D'après Algérie Part, l'Algérie aurait débloqué rapidement les fonds nécessaires pour financer l'hospitalisation du chef des séparatistes. «Si l'Algérie devait assumer entièrement ou intégralement les frais d'hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne, elle risque de dépenser l'équivalent de 5 000 euros par jour sans compter les frais des déplacements dans un avion médicalisé qui pourrait coûter jusqu'à 40 000 euros à chaque déplacement avec l'accompagnement d'une équipe médicale spécialisée pour les cas les plus urgents et graves», indique le média. Beaucoup d'hypothèses circulaient sur le sort de Brahim Ghali La Razón a, pour sa part, rappelé que plusieurs médias maghrébins ont commencé à se poser des questions sur l'état de santé du chef des séparatistes qui a disparu des radars depuis longtemps et qui n'a pas montré de signes de vie même lorsque Addah Al-Bendir «chef de la gendarmerie» des séparatistes, a été tué.