En réponse aux allégations véhiculées sur les réseaux sociaux par l'épouse du détenu (S.R.), poursuivi pour attentat à la pudeur avec violence et séquestration, selon lesquelles «le prisonnier a été soumis à une fouille humiliante et que certains de ses biens ont été saisis et qu'il a été empêché de communiquer avec sa famille», la Direction de ladite prison locale a tenu à apporter des éclaircissements. Contrairement à ce qui a été relayé par l'épouse de S.R., il ne s'agit aucunement d'une «fouille humiliante», mais plutôt d'une opération qui s'inscrit dans le cadre de la procédure adoptée par les établissements pénitentiaires quand un détenu décide d'entamer une grève de la faim. La Direction de la prison relève ainsi que la cellule dans laquelle réside S.R. a été soumise à une inspection selon un cadre légal, précisant que le détenu en question n'a été soumis à aucun «traitement dégradant». Elle souligne aussi qu'il n'a pas été empêché de communiquer avec sa famille. «Il s'agit d'une allégation non fondée, car l'intéressé bénéficie de son droit de communiquer avec sa famille via le téléphone fixe de l'institution pénitentiaire (…) En revanche, le détenu a refusé de se prévaloir de son droit de communiquer», a-t-on indiqué. La même source ajoute que le détenu S.R. bénéficie de tous ses droits qui lui sont légalement conférés au sein de l'établissement pénitentiaire et que sa décision d'entamer une grève de la faim n'est pas liée à ses conditions d'incarcération, notant que la Direction de l'établissement a tenté d'intervenir pour le dissuader de poursuivre sa grève de la faim compte tenu des conséquences désastreuses de cette décision sur sa santé. Toutefois, il a refusé de renoncer à décision, ce qui a nécessité sa soumission à un contrôle médical sous la supervision du personnel médical de l'établissement.