Le juge d'instruction de Rabat a décidé, mardi 23 mars, de remettre Maati Monjib, soupçonné de «blanchiment de capitaux» après des informations sur des «transferts importants d'argent» et des propriétés immobilières suspectes, en liberté provisoire. Maati Mounjib est interdit de quitter le territoire national, rapportent plusieurs sources médiatiques. Rappelons que Maati Monjib a été condamné, le 27 janvier, à un an de prison ferme pour «malversations financières» et «atteinte à la sécurité de l'Etat», une sentence relative au dossier ouvert en novembre 2015. La justice marocaine avait annoncé, le 7 octobre, l'ouverture d'une enquête sur Maati Monjib après des informations sur des «transferts importants d'argent» et des propriétés immobilières suspectes. «La police judiciaire mène l'enquête sur instruction du parquet général», avait précisé dans un communiqué le procureur général du roi auprès du tribunal de première instance de Rabat. Le parquet a été lui-même saisi par une unité spécialisée pour «un inventaire de transferts de fonds importants et une liste de biens immobiliers» qui «ne correspondent pas aux revenus habituels déclarés par M. Monjib et les membres de sa famille», avait-t-il indiqué.