Les autorités avaient indiqué que les poursuites contre Monjib étaient liées à des irrégularités financières du temps où ce dernier gérait le Centre Ibn Rochd d'études et de communication, qui a fermé en 2014. Maati Monjib, soupçonné de «blanchiment de capitaux» après des informations sur des «transferts importants d'argent» et des propriétés immobilières suspectes a été condamné, le 27 janvier, à un an de prison ferme pour «malversations financières» et «atteinte à la sécurité de l'Etat», une sentence relative au dossier ouvert en novembre 2015. Sept autres personnes impliquées dans ce dossier, en même temps que Maati Monjib, ont été condamnées à des peines entre trois mois et 1 ans de prison ferme, et à des amendes entre 5 000 et 15 000 dirhams. Les peines encourues allaient d'un an à cinq ans de prison. Ils étaient également poursuivis pour de présumées irrégularités financières concernant un centre de recherche en communication, dont Maâti Monjib était gestionnaire avant sa fermeture en 2014.