La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti les allégations contenues dans un enregistrement vidéo publié lundi sur les réseaux sociaux, dans lequel la famille du détenu (M.L.H), incarcéré à la prison locale Tiflet 2 sur fond des événements de Gdeim Izik, prétend avoir été interdite de lui rendre visite. Dans une mise au point, la DGAPR précise qu'aussitôt des membres de la famille de ce détenu arrivés lundi à l'établissement pénitentiaire, la direction de l'établissement a entamé les démarches nécessaires pour leur permettre de bénéficier de la visite familiale, mais ont refusé de respecter les mesures sanitaires préventives en vigueur auxquelles sont soumis tous les proches des détenus dans l'ensemble des établissements pénitentiaires, notant qu'ils ont insisté à rencontrer leur proche sans gestes barrières. La direction de l'établissement, ajoute la même source, leur a expliqué qu'une éventuelle rencontre directe avec leur proche constitue une menace pour la sécurité de l'ensemble des autres détenus et que de ce fait la visite familiale ne peut leur être autorisée que dans le respect total des mesures préventives. Ce mardi, les membres de la famille de ce détenu ont été reçus au siège de l'Administration centrale où les mêmes explications leur ont été réitérées et l'accent a été mis sur le fait que les procédures en vigueur sont applicables à tous les détenus dans l'ensemble des établissements pénitentiaires, sans exception, mais ils ont persisté et insisté sur une rencontre directe avec leur proche, ajoute la DGAPR. Plutôt que de consentir à rendre visite à leur proche, ces personnes ont veillé à évoquer un fait fictif pour induire en erreur l'opinion publique en prétendant que la visite leur a été refusée par la direction de l'établissement concerné, conclut la mise au point.