L'ancien titulaire du portefeuille du Budget, Idriss Azami Idrissi, et président du Conseil national du Parti de la justice et du développement avait également formulé en petit comité de nouvelles critiques à l'égard d'El Otmani et l'action du gouvernement, avant d'annoncer sa démission des instances du PJD. Le PJD (Parti justice et développement, islamiste, majorité) a annoncé dimanche 28 février refuser la démission de l'ancien ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des finances chargé du budget et le président du groupe parlementaire du parti à la Chambre des représentants, Idriss Azami Idrissi, lequel a exprimé de profondes divergences avec le chef du gouvernement et patron de sa formation, Saad-Dine Otmani, Le 26 février, l'ancien ministre a adressé une lettre à son parti pour lui faire part de sa démission de ses fonctions et de son départ du bureau national du parti. Le PJD a annoncé des entretiens à Idrissi pour sonder les motifs de sa décision surprise. En 2015, il est élu maire de Fès mais son bilan est contrasté. Azami Idrissi avait pris tout le monde de court le 26 février en annonçant son départ du gouvernement du parti alors que l'exécutif guidé par son parti confronté à une période difficile. Habituel relais discipliné de la parole islamiste, Idrissi disait son «indignation» de l'état du PJD en pointant du doigt le «manque de cohérence» de sa ligne directrice.