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Le Washington Institute appelle Joe Biden à s'adosser à la décision de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara, et prône un train de réformes
Publié dans Barlamane le 08 - 02 - 2021

Le Washington Institute for Near East Policy (Winep, think-tank pro-israélien) a dressé une présentation appelant le président américain Joe Biden à asseoir l'avenir sur la proclamation reconnaissant la souveraineté marocaine sur son Sahara, tout en appelant le Maroc à accélérer les réformes engagées.
Le think-tank américain, «The Washington Institute for the Near East Policy» (Winep), connu par sa proximité avec l'extrême gauche israélienne, a publié, le 4 février, un rapport, intitulé «Saisir les opportunités et renforcer les alliances en Afrique du nord, idées pour la politique us envers le Maroc, l'Algérie et la Tunisie».
Selon cette étude, la région occidentale du monde arabe, après une décennie de soulèvements au moyen orient, est fragilisée par les effets de la pandémie de la Covid-19 et confrontée à des défis économiques sur fond d'une insatisfaction par rapport aux réformes politiques engagées.
Les auteurs de cette étude affirment ainsi que le Maroc, considéré comme le plus ancien allié arabe des États-Unis, est, dans ce contexte, en lutte pour contenir les retombées économiques de cette pandémie et de protestation populaire, jusque-là pacifique, au moment où l'Algérie, grand producteur de pétrole et de gaz, avec laquelle les États-Unis ont atteint un degré non négligeable de coordination dans le domaine sécuritaire, est aujourd'hui exposée à la menace d'un effondrement progressif de son économie. La Tunisie, berceau du printemps arabe, lutte, quant à elle, contre une détérioration économique provoquée par des années de réformes ratées et une conjoncture suscitant le mal être chez beaucoup de citoyens.
Outre les défis nationaux auxquels chaque État est confronté, ceux-ci sont exacerbes par un certain nombre de menaces régionales à l'image du conflit «explosif» entre le Maroc et le «polisario» soutenu par l'Algérie par rapport au territoire longtemps disputé du Sahara. Cette crise est entrée dans une nouvelle phase d'incertitude à la suite de la décision de l'administration Trump de reconnaitre, formellement, la souveraineté marocaine sur le territoire. La situation est aggravée par la menace de retombées du conflit libyen et la présence de djihadistes et d'autres groupes armés évoluant dans la région du sahel.
Cette étude note que l'administration Biden a pris les commandes à un moment ou la stabilité relative de ce coin du monde arabe ne peut être tenue pour acquise et si le Moyen-Orient est en proie aux conflits, à l'instabilité et à la violence, la situation de l'Afrique du nord-ouest obligera un engagement soutenu, en particulier compte tenu des tensions récemment accrues par rapport au Sahara, et en raison de la possibilité que des problèmes économiques endémiques accrus par la pandémie de la Covid-19 puissent provoquer des troubles.
En outre, Washington aurait tout intérêt à rattraper l'erreur de l'ex-président Trump, n'ayant rencontré aucun des dirigeants de ces pays au cours de son mandat, en envisageant un engagement plus actif durant les années à venir surtout si les États-Unis veulent tirer partie de certaines opportunités politiques relativement peu onéreuses et particulièrement payantes. D'ailleurs l'Afrique du nord-ouest est devenue, ces dernières années, une région d'émulations concurrentielles croissantes entre les grandes puissances à l'image de la Russie et de la Chine qui, du fait de leur activisme, sont parvenues à remettre en question la domination traditionnelle américaine et européenne sur cette région, souligne la même source.
En conséquence, la nouvelle administration devrait, selon l'étude, prioriser quatre objectifs stratégiques dans son engagement avec les pays de la région, à savoir renforcer les alliés us, prévenir la montée du terrorisme, contenir les rivaux russe et chinois, et renforcer la sécurité militaire. Il est, dans ce sillage, essentiel d'aider, durant les années à venir, à renforcer la stabilité de ces États en les assistant à sortir indemnes de la crise Covid-19, à juguler les effets de la crise libyenne, à combattre les réseaux terroristes dans la région, et a empêcher un exode encore plus grand des migrants vers le nord.
Même si la fréquence des attaques terroristes a diminué dans cette région grâce à l'amélioration des capacités nationales de lutte contre le terrorisme, souvent avec l'aide des États-Unis, et la relative défaite de l' «État islamique» (ei), les attaques de loups solitaires persistent, et ce au même titre que les conditions socio-économiques et démographiques facilitant le recrutement de terroristes dans des pays exposés à une aggravation des crises économiques à cause de la pandémie de la Covid-19.
La guerre civile en Libye offre, dans ce contexte, un espace de prédilection pour l'État islamique et à d'autres groupes djihadistes pour opérer, ce qui constitue, essentiellement, une menace sérieuse pour la Tunisie et l'Algérie frontalières. D'ailleurs, la chaîne de montagnes Chaambi séparant les deux pays continue à être une zone d'activité des djihadistes.
Malgré la présence de plusieurs milliers de soldats français et européens au mali, le sahel continue de constituer un fief pour les organisations terroristes. L'action visant à empêcher ces groupes de pénétrer dans le bloc d'États à l'ouest et au nord et éviter l'utilisation des populations et des territoires du nord-ouest de l'Afrique pour les opérations, le transit, le recrutement, et le financement, doit demeurer une grande priorité, note l'étude.
D'autre part, les relations constructives avec les partenaires américains dans toute l'Afrique du nord-ouest ont été essentielles pour maintenir la liberté d'opération de la sixième flotte de la marine américaine, qui continue d'assurer la sécurité des allies des États-Unis, membres et non membres de l'OTAN dans la région. Des liens étroits avec des pays comme le Maroc ont assuré la sécurité des déplacements commerciaux et navals à travers le détroit de Gibraltar. L'intervention de la Russie dans la guerre syrienne en 2015 a inauguré une présence navale plus affirmée de Moscou à travers la méditerranée qu'il est dans l'intérêt majeur des États-Unis de suivre de près voire d'empêcher.
Par ailleurs, la reconnaissance formelle de la revendication du Maroc sur le Sahara – une ancienne colonie espagnole de 102 703 miles carrés– a longtemps été un objectif pour Rabat, et l'adhésion à la demande du Maroc a rompu avec la politique américaine à l'égard d'un conflit qui existe depuis des décennies entre le royaume et le Front "Polisario", présumé représentant du peuple sahraoui d'origine, affirme-t-on.
Si après la déclaration de guerre contre le Maroc, un calme relatif a été rétabli, il est possible que la reconnaissance, par l'administration Trump, de la souveraineté marocaine déclenche des violences dans le cas où le "Polisario" reprendrait les armes et l'Algérie, son mentor, se sente obligée d'intervenir militairement. La guerre au Sahara porterait gravement atteinte à la stabilité du Maroc et de l'Algérie, qui se retrouveront éloignés des objectifs de développement politique, économique et de leurs obligations sécuritaires urgentes, offrant ainsi une opportunité inespérée aux groupes terroristes du Sahel.
Depuis le renversement du régime de Mouammar al-Kadhafi en 2011 et le début de la guerre civile, la Tunisie, l'Algérie et dans une moindre mesure le Maroc, ont dû faire face à des retombées néfastes résultant de la prolifération des armes et de la présence croissante de terroristes utilisant le territoire libyen pour s'entrainer et lancer des attaques. Durant l'année 2018 et au début de 2019, le processus de négociations dirigé par l'ONU a semblé progresser, mais depuis la reprise des hostilités en avril 2019 et l'ingérence étrangère croissante dans ce processus, la Libye est retombée dans l'instabilité.
Si les pays du nord-ouest de l'Afrique se sont impliqués, à des degrés divers, dans la recherche d'une résolution du conflit, la Tunisie, site de nombreux attentats terroristes liés à la Libye, continue d'accueillir les pourparlers menés par l'ONU. L'Algérie, avec laquelle la Libye partage une frontière de 989 km, a récemment intensifié sa présence diplomatique sur la scène libyenne et ce, probablement par souci de consolider la légitimité nationale des dirigeants. Le Maroc a, quant à lui, accueilli de nombreux rounds de dialogue entre les factions en guerre, à la fois pour scruter les ambitions algériennes par rapport à l'arène libyenne et pour renforcer sa propre position de médiateur régional. Toutefois, en l'absence d'une percée exceptionnelle, le conflit libyen continuera à présenter une menace pour la stabilité de la région.
En définitive, six défis majeurs menacent la stabilité du nord-ouest africain autant que les intérêts américains. Il s'agit en l'occurrence d'une dégradation du conflit du Sahara; des retombées du conflit libyen; d'un vide au pouvoir avec une détérioration économique en Algérie; du terrorisme et de la radicalisation; des incursions russes et chinoises; de l'absence ou du retard dans l'entreprise de reformes économiques et politiques, souligne l'étude.
Dans ce cadre, il est suggéré à l'administration Biden de préserver les intérêts américains dans les pays nord africains, à travers l'investissement du capital diplomatique américain, l'aide économique et l'assistance sécuritaire, dans le but de renforcer la stabilité, freiner la propagation du terrorisme, contrer les influences russe et chinoise dans la région, et assurer la sécurité au large de la méditerranée.
S'agissant des relations bilatérales Maroc-US, qui sont les plus étroites dans la région et marquées par des succès en matière de coopération sur les plans économique et militaire, le nouveau gouvernement sera confronté aux défis de tirer partie des actions us au royaume et d'atténuer les effets potentiellement déstabilisateurs de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Il est suggéré de poursuivre une politique consistant à affirmer le soutien des États-Unis, à la fois à la reconnaissance du Sahara et à la médiation/au maintien de la paix par l'ONU dans la région contestée; tirer partie de la reconnaissance du Sahara pour encourager des réformes internes-clés et une autonomie effective pour la région; canaliser l'aide économique sur des programmes ciblant le chômage et le sous-emploi des jeunes; et encourager et exploiter la présence du Maroc en Afrique.
Si l'administration Biden ne choisirait pas la voie de la reconnaissance du Sahara pour aider à obtenir la normalisation des relations diplomatiques Maroc-Israël, revenir sur cette décision, dans l'immédiat, saperait les relations avec deux alliés-clés. Washington devrait encourager le Maroc à procéder aussi rapidement que possible à la création d'ambassades, à l'échange d'ambassadeurs et à l'exploration des partenariats économiques, culturels, éducatifs, technologiques et autres qui profiteront à long-terme au peuple marocain, précise l'étude.
Washington doit réfléchir aux moyens de tirer profit des relations diplomatiques Maroc-Israël pour stimuler les secteurs pertinents de l'économie marocaine, notamment la technologie, le tourisme et les télécommunications dans le but d'accroitre les opportunités d'emploi pour les jeunes marocains et d'éviter ainsi des troubles sociaux au royaume.
Louant les efforts du souverain, au cours de deux décennies de règne, visant à cultiver la présence diplomatique et sécuritaire du royaume dans tous les pays d'Afrique occidentale et subsaharienne, ainsi que les investissements en masse dans des secteurs-clés du continent tels que les télécommunications, les banques et les phosphates, il est souligné la capacité du Maroc à projeter sa puissance en tant que force stabilisatrice. Washington devrait concevoir une assistance dans les domaines de la sécurité et de l'économie en tenant davantage compte de la manière dont cette aide peut renforcer la capacité du Maroc à servir de stabilisateur régional.
Concernant l'Algérie, il est affirmé que c'est le pays qui est le moins dispose à nouer des liens avec les États-Unis et ce, à cause de ses liens de longue date avec la Russie et son autosuffisance en hydrocarbures. La reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara a été interprétée comme un geste hostile à Alger, et elle se traduira probablement par un accueil difficile pour l'administration entrante.
En matière de coopération sécuritaire, la Russie reste probablement le principal partenaire militaire de l'Algérie mais Alger est déterminée à démontrer qu'elle ne dépend pas entièrement de Moscou. Washington devrait exploiter cette détermination algérienne. Les États-Unis devraient aussi tirer profit de la foire internationale d'Alger pour renforcer les liens commerciaux et promouvoir l'engagement éducatif et scientifique.
En ce qui concerne la Tunisie, les États-Unis ont tout intérêt à ce que ce pays poursuive son chemin vers la consolidation démocratique, d'autant plus que les acquis démocratiques du pays au cours de la dernière décennie restent fragiles. Ce pays a connu trois premiers ministres et autant de remaniements ministériels au cours des quatre dernières années et la situation économique désastreuse du pays pourrait entraîner une révocation de ses acquis démocratiques. Les États-Unis doivent faciliter le pacte du Millenium challenge corporation (MCC) pour la Tunisie (au vu de son succès au Maroc), entamer les négociations pour un accord de libre-échange, et canaliser l'aide à la sécurité vers la formation de la police, la réforme des prisons et les programmes de résilience communautaire.
En plus des mesures bilatérales suggérées, l'administration Biden doit mener un certain nombre de politiques régionales qui renforceraient la stabilité et préserveraient les intérêts des usa dans toute l'Afrique du nord-ouest. La crainte que la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara puisse provoquer un conflit régional plus large, pourrait inciter certains à demander à la nouvelle administration de revenir sur sa décision ou, du moins, de la suspendre. Toutefois, l'annulation ou la suspension de l'engagement de l'administration Trump entrainerait des couts énormes, car cela mettrait en péril l'accord Maroc-Israël visant à établir des relations diplomatiques et mettrait en colère deux des alliés de taille des États-Unis.
Toute renonciation à un engagement présidentiel aurait des conséquences dans la région et dans le monde entier. Washington peut maintenir sa reconnaissance de la souveraineté marocaine et également peser de son poids pour parvenir à une solution négociée du conflit et examiner les implications de cette décision pour la sécurité régionale, y compris les opérations du commandement américain pour l'Afrique.
Les États-Unis doivent engager des démarches auprès de Rabat pour que la concrétisation de son engagement en faveur de l'autonomie aille de pair avec les avantages diplomatiques de la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine, tout en réduisant les chances que le « Polisario » ait recours à la violence.
L'administration Biden devrait renforcer la sixième flotte au large de la méditerranée, annuler les réductions proposées dans le budget de l'Africom et le renforcer pour créer une opportunité de réunir les homologues algériens et marocains pour des exercices régionaux et d'autres engagements visant à renforcer la coopération antiterroriste, aux fins d'atténuer l'hostilité et de préserver ainsi la stabilité régionale, et, enfin, tirer partie de l'influence us auprès du fonds monétaire international et de la banque mondiale et les inciter à accroître leur participation et à améliorer leur travail de soutien aux pays de la région, conclut l'étude.


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