Des dizaines de chefs d'État et de gouvernements afficheront samedi leurs ambitions pour lutter contre le réchauffement climatique lors d'un sommet virtuel destiné à relancer les efforts, cinq ans après l'Accord de Paris. Ces dirigeants dont le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel ou le président chinois Xi Jinping, ainsi que des représentants d'entreprises, de la société civile et de peuples indigènes participeront à ce sommet organisé par les Nations Unies, le Royaume-Uni et la France, en partenariat avec le Chili et l'Italie. Les orateurs ont été sélectionnés en raison de l'ambition de leurs objectifs pour le climat, selon les organisateurs, qui promettent qu' »il n'y aura pas de place pour des déclarations générales« . Parmi les absents, le Brésil et l'Australie, aux objectifs jugés insuffisants. Le sommet, qui se veut aussi une étape en vue de la COP26, organisée en novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse, sera ouvert par le Premier ministre britannique Boris Johnson. « Nos actions en tant que dirigeants ne doivent pas être motivées par la timidité ou la prudence, mais par une ambition à vraiment grande échelle« , a-t-il dit en amont du sommet. Il a annoncé dans un communiqué que le Royaume-Uni allait arrêter « dès que possible » de soutenir financièrement des projets d'énergies fossiles à l'étranger. Le gouvernement britannique s'est en outre engagé à réduire les émissions de CO2 d'au moins 68% d'ici 2030.