La Confédération des junior-entreprises marocaines (CJEM) organise le 19 décembre prochain, sous format hybride, la troisième édition du « Congrès national des junior-entreprises marocaines ». Un carrefour d'échange riche regroupant la force des JE et l'enrichissement de la scène entrepreneuriale nationale. Contactée par Barlamane.com/fr, Zineb Razmi, présidente du Bureau exécutif de la CJEM, souligne qu'en raison de la recrudescence de la pandémie, l'événement se déroulera sous un format hybride qui se fera à la fois en présentiel et en ligne via une plateforme 3D, pour accueillir une plus large audience que les éditions précédentes. L'amélioration de la qualité de l'entrepreneuriat, l'un des axes majeurs du Congrès national des junior-entreprises marocaines Le coup d'envoi du Congrès sera une conférence inaugurale, une occasion pour discuter les challenges et les opportunités de l'entrepreneuriat à l'ère de la digitalisation. Une compétition CNJEM junior-entreprises sera également au rendez-vous. Le Cluster JE impliquera des équipes composées de JE sur le thème « Crise-covid : junior-solution ». Un défi qui permettra de développer une solution et lever des fonds dont une partie sera dédiée au Fonds national pour la gestion de la crise Covid-19. L'amélioration de la qualité de l'entrepreneuriat est aussi l'un des axes majeurs du congrès cette année, le « Village des entrepreneurs » est alors au programme, l'occasion pour les visiteurs de rencontrer les entrepreneurs, les partenaires, et de découvrir des concepts, des idées et des réalisations de start-ups innovantes. « Plus de 1 500 personnes vont participer à cet événement. Elles auront l'occasion de rencontrer les collaborateurs experts de la CJEM, la communauté internationale des junior-entreprises, notamment la communauté francophone, via des salons virtuels, des stands, des présentations de projets, des labels et bien d'autres activités parrainées par nos partenaires. L'objectif est de créer un carrefour de rencontres et d'expertises pour contribuer à la dynamique entrepreneuriale », déclare Zineb Razmi. La Confédération des junior-entreprises marocaines, kézako ? La Confédération des junior-entreprises marocaines a été créée en février 2017. Elle compte aujourd'hui plus d'une trentaine de juniors (JE, junior-créations et junior-initiatives confondues) accueillant quelque 1 000 junior-entrepreneurs annuellement. Il s'agit de la structure fédératrice du mouvement junior-entrepreneuriat à l'échelle marocaine, comme l'indique la présidente du Bureau exécutif de la CJEM dans une déclaration à Barlamane.com/fr. Cet organisme est ainsi le représentant officiel du mouvement marocain des junior-entreprises auprès des institutions et administrations. L'objectif est de promouvoir l'esprit entrepreneurial auprès des étudiants et concrétiser leurs savoirs et acquis à travers les missions et projets rémunérés auprès des clients. Cette structure se voit ainsi comme élément incubateur actif d'entrepreneuriat, un catalyseur de développement et de production et ce, à travers sa création de nouvelles structures et l'accompagnement efficace des existantes grâce à un programme de formations (stratégie ISA). Quels sont les autres événements organisés par la CJEM ? Outre le Congrès national des junior-entreprises marocaines, la CJEM organise d'autres événements annuels, tels que le Séminaire des affaires juridiques administratives et financières des junior-entreprises au Maroc ainsi qu'un audit-conseil pour évaluer le niveau de chaque junior-entrepreneur et son état d'avancement. En ce qui concerne le Séminaire des affaires juridiques administratives et financières des junior-entreprises au Maroc, il propose des formations sur la prospection stratégique, le marketing digital, la gestion de projet et la stratégie communication. Dans ce cadre, des ateliers de formation, assurés par des représentants de cabinets, d'institutions et d'entreprises de renom sur la scène marocaine, notamment Maroc PME et le Club Maghrib Entrepreneurs, sont dispensés chaque année à l'occasion. La CJEM se lance dans un chantier de structuration juridique, administrative et fiscale pour le mouvement JE La Confédération des junior-entreprises marocaines s'apprête prochainement à déposer sa proposition de loi relative à l'instauration d'un statut juridique pour ses junior-entreprises. Il s'agit d'un texte conforme aux exigences et aux lois en vigueur portant sur le droit des affaires et le droit fiscal ainsi qu'aux conventions nationales. Sa principale finalité est d'établir une structuration organisationnelle du mouvement. Zineb Razmi indique que les projets de loi juridique et fiscale sont en phase de finalisation pour qu'ils soient prochainement déposés au parlement. Elle souligne également que la Confédération a conclu plusieurs partenariats, notamment avec Maître Reda Oulamine et l'Ordre des experts-comptables, afin d'assurer l'accompagnement du projet juridique, administratif et fiscal mené par la CJEM. A noter que ce texte, qui devrait renforcer la position des Junior-Entreprises, s'articule autour des axes suivants : la mise en place d'un statut juridique dénommé « junior-entreprise » pour toutes les organisations concernées, en vue de remplacer les statuts adoptés précédemment par les différentes junior-entreprises de type association à but non lucratif. Cet acte d'unification contribuera à la promotion du mouvement vis-à-vis les professionnels et à fortifier les relations qu'entretiennent les JE avec leurs partenaires. Il s'agit également du renforcement du PPP tout en développant la JE comme liant dans la scène économique et entrepreneuriale du pays.