Le site d'informations belge, RTBF, a annoncé que le gouvernement allemand a ouvert la voie, ce mercredi, à une surveillance par les services secrets des conversations cryptées sur des messageries de type Messenger ou Whatsapp. Cette mesure est censée mieux combattre le terrorisme. Le projet de loi, élaboré après une série d'attentats d'extrême droite dans le pays, a été adopté en conseil des ministres et devra encore être validé par les députés du Bundestag. Selon le texte du projet de loi, l'Office pour la protection de la Constitution, soit les Services de renseignements allemands et le Service de contre-espionnage militaire (MAD) seront à l'avenir autorisés à surveiller non seulement les conversations en cours via Messenger mais aussi les messages cryptés déjà envoyés sur cette plateforme en s'aidant notamment d'un « logiciel espion ». La décision allemande annule ainsi dans toute sa substance, la campagne acharnée de Amnesty International contre le groupe israélien NSO, producteur du logiciel espion « Pegasus », car le recours à des logiciels espions sera désormais officiellement et souverainement autorisé et inscrit dans la législation des États.