Le secrétaire général de l'Otan a affirmé jeudi que la Grèce et la Turquie allaient mener des « pourparlers techniques » afin de prévenir tout nouvel incident en Méditerranée orientale. Mais Athènes a démenti l'information dans la soirée, affirmant que « la désescalade n'aura lieu qu'avec le retrait immédiat de tous les navires turcs du plateau continental grec ». Athènes a démenti, jeudi 3 septembre, des discussions avec Ankara sur une désescalade en Méditerranée orientale, après un tweet du secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, affirmant le contraire. « Les informations qui ont été révélées sur des discussions techniques présumées à l'Otan ne correspondent pas à la réalité », a affirmé jeudi soir le ministère grec des Affaires étrangères dans un communiqué. Selon le tweet du secrétaire général de l'Otan, la Grèce et la Turquie, membres de l'Alliance, « ont convenu d'entamer des pourparlers techniques à l'Otan », avec l'objectif de prévenir tout nouvel incident en Méditerranée orientale, où un bateau sismique turc et son escorte composée de navires de guerre se trouvent dans les eaux grecques depuis le 10 août. « Nous avons retenu l'intention du secrétaire général de l'Otan de travailler à la mise en place de mécanismes de désescalade (...). Cependant, la désescalade n'aura lieu qu'avec le retrait immédiat de tous les navires turcs du plateau continental grec », a ajouté la diplomatie grecque. Depuis le 10 août, Ankara a déployé son bateau sismique Oruç Reis et son escorte de navires de guerre pour procéder à des explorations au large de l'île grecque de Kastellorizo, à 2 km des côtes turques, dans une zone riche en hydrocarbures. Fin août, les tensions sont montées d'un cran entre la Turquie et la Grèce, qui ont effectué des manœuvres militaires rivales, la première avec les États-Unis puis avec la Russie, la seconde avec la France, Chypre et l'Italie.