Alors que Wall Street a terminé la séance du jeudi dans le vert, les indicateurs boursiers américains ont reculé à l'ouverture de la séance du vendredi. Et ce, à cause du regain de tensions sino-américaines. Le S&P 500, l'indice qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, a perdu 0,79% à 2.829,90 points. Le Dow Jones Industrial Average a reculé de 0,65% à 23.470,67 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a baissé de 0,98% à 8.855,74 points. Hier, Wall Street a terminé la séance dans le vert. Cependant, ce miracle boursier contraste avec la crise économique que connaissent actuellement les États-Unis. En effet, sur le plan macro-économique, l'économie et l'emploi continuent de souffrir. Et l'indice américain des prix à l'import du mois d'avril 2020 est ressorti en retrait de 2,6% en comparaison du mois antérieur, contre un consensus de marché de -3%. L'indice des prix à l'export a reculé de 3,3% par rapport au mois précédent. En glissement annuel, les prix à l'import ont régressé de 6,8% et les prix à l'export de 7%, par rapport au mois d'avril 2019. A noter que la semaine dernière, la Bourse américaine a quasiment effacé ses pertes du mois de mars. Rappelons qu'au début de la pandémie, le marché financier américain a subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Maintenant que la pandémie commence à baisser en intensité, la Bourse semble retrouver son optimisme naturel. D'après une analyse postée par Forbes, les géants du Net, tels que Google, Apple, Facebook Amazon et Microsoft, représentent 20% de la valeur des 500 premières entreprises cotées aux Etats-Unis et les pétroliers ne pèsent plus que 3% en Bourse. Ainsi, le moindre mouvement de leurs actions impacte les cours boursiers. Ce qui explique l'euphorie boursière qu'a enregistré Wall street.