Les marchés financiers américains ont salué la réélection de George W. Bush, le favori de Wall Street, à la présidence américaine, malgré la pression imposée par la hausse des cours du pétrole. Le monde de la finance est en ébullition. Les marchés financiers américains ont accueilli avec satisfaction, mercredi 3 novembre, le second mandat de George W. Bush, favori de Wall Street, où le champagne a coulé a flou ce jour-là. Le Dow Jones a gagné 1,01 % tandis que la Bourse électronique Nasdaq a progressé de 0,98 % pour clôturer au-dessus des 2 000 points pour la première fois depuis quatre mois. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA), indice vedette de Wall Street, a progressé de 101,32 points à 10 137,05 points et l'indice de la Bourse électronique Nasdaq de 19,54 points à 2 004,33 points. L'indice Standard and Poor's 500, plus représentatif de la tendance générale, a clôturé en hausse de 12,64 points (+ 1,12%) à 1 143,20 points. Les valeurs liées au pétrole à New York ont également profité de la reconduction de M. Bush, traditionnellement favorable aux grandes compagnies pétrolières. Exxon Mobil, premier groupe pétrolier côté mondial, s'est adjugé 1,73 %, à 49,27 dollars. Les cours du brut, d'abord en repli après l'annonce d'une forte hausse des stocks américains de pétrole, ont fini par capitaliser sur la victoire de M. Bush, sa politique étant considérée comme favorable à des cours du brut élevés. À New York, le "light sweet crude" (brut de référence américain) a fini en hausse de 1,26 dollar à 50,88 dollars (39,89 euros), après avoir chuté jusqu'à 48,65 dolllars (38,14 euros). À Londres, le baril de brent de la mer du Nord a terminé sur un bond de 1,01 dollar à 47,56 dollars (37,29 euros), après être tombé jusqu'à 45,45 dollars (35,64 euros) . Les analystes expliquent ce spectaculaire rebond par le résultat de l'élection. Le fait que Bush soit réélu signifie en effet la poursuite d'une politique favorable aux énergies fossiles. Le gouvernement Bush devrait ainsi continuer à remplir les réserves stratégiques américaines de pétrole, ce qui soutient les cours. Les marchés européens, qui étaient proches de la clôture au moment de cette annonce, ont fini dans le vert, les investisseurs ayant parié dès l'ouverture sur une victoire du président républicain. La Bourse de Paris a clôturé en hausse de 0,11%, tandis que Londres a progressé de 0,54% et Francfort a fini proche de la stabilité, en hausse de 0,04 %. Les Bourses asiatiques avaient, elles aussi, terminé en hausse.