Alors que la plupart des équipes de recherche ont commencé par des essais sur quelques centaines de patients, les chercheurs britanniques l'université d'Oxford devraient, eux, tester leur nouveau vaccin sur plus de 6.000 personnes d'ici la fin mai. Parmi les huit laboratoires qui en sont arrivés au stade des essais cliniques sur des hommes, l'université d'Oxford figure en bonne place pour être la première à découvrir un vaccin. Le vaccin de l'université d'Oxford, au Royaume-Uni, semble particulièrement avancé, rapporte Le New York Times. Après des résultats prometteurs sur des singes, les scientifiques de l'Institut Jenner prévoient de tester leur vaccin sur plus de 6.000 personnes d'ici la fin du mois de mai. Il y a un mois, le laboratoire des Rocheuses du National Institutes of Health aux Etats-Unis, a exposé des singes au virus et inoculé à 6 d'entre eux des doses uniques du vaccin. 28 jours plus tard, ces 6 singes étaient en bonne santé, à l'inverse de leurs congénères qui avaient tous développé la maladie. A noter que les chercheurs britanniques ont commencé à recruter 1.110 volontaires sains, afin de mieux comprendre les effets du produit sur le corps humain. Le but est de s'assurer que le vaccin n'est pas toxique pour l'organisme. Concrètement, ce vaccin est basé sur un adénovirus modifié touchant les chimpanzés. Il permet de générer une forte réponse immunitaire avec une seule dose et il ne s'agit pas d'un virus qui se réplique, si bien qu'il ne peut pas causer d'infection continue chez l'individu vacciné. Cela le rend plus sûr pour les enfants, les personnes âgées et les patients qui auraient des maladies sous-jacentes comme le diabète.