Trois jours après les attentats de Bruxelles, les enquêteurs ont fait jeudi une avancée décisive dans le démantèlement du réseau de Daesh en Belgique. On apprend ce vendredi matin par le parquet belge, que la police fédérale et les unités d'intervention ont arrêté, jeudi 24 mars, six nouveaux suspects liés à l'enquête sur les attaques. En France, une opération anti-terroriste a eu lieu hier en région parisienne et un homme jugé extrêmement dangereux a été mis aux arrêts. Le ministère de l'Intérieur précise qu'un « attentat imminent » a été déjoué. En Belgique, sur les 6 suspects arrêtés, 3 d'entre eux se trouvaient au moment de leur interpellation, devant le parquet fédéral, dont les bureaux se trouvent en plein centre de Bruxelles. Deux autres arrestations ont eu lieu à Bruxelles-Ville et la dernière à Jette. Deux autres personnes ont été interpellées sur le territoire de Bruxelles, et une personne a été arrêtée à Jette, selon le porte-parole du parquet, cité ce matin par le quotidien belge Le Soir. Des perquisitions ont également été menées à Schaerbeek. C'est de là que les kamikazes étaient partis mardi matin en taxi vers l'aéroport, avec trois valises bourrées d'explosifs. On n'annonce aucune arrestation dans cette commune bruxelloise. En France, des perquisitions sont menées ce matin par la Direction générale de la sécurité intérieure, dans le cadre du projet d'attentat qui a été déjoué hier matin en France. Bernard Cazeneuve annonçait hier soir que les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation de Reda K., qui, selon le ministre français de l'Intérieur, est impliqué à dans un réseau terroriste. Jugé «extrêmement dangereux», condamné par contumace en Belgique avec Abdelhamid Abaaoud, qui serait le coordinateur des attentats de Paris, il faisait l'objet d'une fiche de recherche. De l'explosif de type TATP, des armes de poing et (au moins) une kalachnikov ont été retrouvés à Argenteuil.