Piqués au vif, les dirigeants du pseudo Polisario ne savent plus où donner de la tête. Les événements se sont enchaînés à une vitesse telle- ces derniers jours depuis la visite de Ban Ki-moon par qui le scandale est arrivé- que les séparatistes et les donneurs d'ordre algériens, qui ne s'attendaient guère à une telle réaction de la part de leur ennemi juré le Maroc, ont fini par être assommés. Expulsion d'une certaine catégorie du personnel de la Minurso, acquis à « la cause sahraouie » et qui servaient d' « antenne » aux séparatistes et au militaires algériens, soutien réaffirmé de Washington, et affirmé de Moscou au plan d'autonomie du Maroc au Sahara, organisation du Forum de Crans Montana à Dakhla avec la participation de près de 1000 personnes dont des personnalités politiques internationales, les dirigeants de Polisario n'en peuvent plus. Ils ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ont beau dénoncé, lancé des appels urgents à leur « communauté internationale », brandi la menace de reprise des armes, bref ils ont tout essayé mais rien n'y fait. La cause qu'ils prétendent défendre ne passe pas, sauf peut-être chez ceux qui l'ont inventé de toutes pièces, et qui l'entretiennent à coups de milliards de dollars puisés dans le sous-sol algérien. Désespérés, ils tentent de frapper à toutes les portes, n'hésitant pas exhorter le Conseil de sécurité qu'ils somment d' « assumer ses responsabilités », en espérant qu'il serve de caisse de résonnance au secrétaire général général Ban Ki-moon qui s'apprête à comparaitre devant ce conseil à l'occasion de la présentation de son rapport annuel. Un rapport élaboré bien évidemment par ceux-là mêmes que le Maroc a enfin daigné expulser, ces « yeux et oreilles » comme disent les marocains, de Ban Ki-moon, et qui sont à la solde des militaires algériens et leurs marionnettes du Polisario. Habitués à faire feu de tout bois, les séparatistes du Polisario cherchent tous les prétextes pour crier haro sur le Maroc. Pourtant, ce dernier, Etat souverain, chez lui au Sahara, est libre de prendre toute décision qu'il juge dans son intérêt, à commencer par réduire les effectifs d'une mission étrangère installée sur son sol et dont il participait au financement, une mission qui comptait parmi ses membres des « fonctionnaires » qui jusqu'à présent se sentaient si puissants au point de faire le beau temps et la pluie, mais que les autorités marocaines ont fini par ramener sur terre. Des fonctionnaires qui n'hésitaient certainement pas à rédiger des rapports trop souvent loin de la réalité, et loin de toute impartialité qu'une pareille mission se doit d'observer à commencer par le 1er fonctionnaire de l'ONU Ban Ki-moon qui, plus est, est sur le point de partir, tout comme son Envoyé personnel Christopher Ross à en croire certains médias. Un départ qui constitue un manque à gagner pour le Polisario et l'Algérie qui ont fini par les adopter. L'attitude du Maroc qui n'apprécie pas qu'on parle d' « occupation » en se référant à ses Provinces du sud, est somme toute naturelle, et à y regarder de près, elle ne constitue nullement une remise en cause de la présence de la Minurso dans la région, respectueux qu'il est de la légalité internationale. Mais en revanche, il a tout à fait le droit de renvoyer chez eux tous ceux qu'il estime nuire à ses intérêts. Si pareille attitude ne plait pas aux séparatistes et à leurs mentors algériens pris de panique, le Maroc n'y est pour rien, et ce ne sont certainement pas les menaces brandies d'une reprise des hostilités, fussent-elles militaires, qui lui feront changer d'avis. A bon entendeur salut.