Le Conseil de la concurrence a tenu, jeudi à Rabat, la cinquième session ordinaire de sa formation plénière consacrée à l'examen et l'adoption des lignes directrices de son rapport annuel au titre de l'exercice 2019. Le régulateur prospecte les terrains de chasse les plus en vue. Sa session, tenue le 28 février, a été consacrée à l'examen et l'adoption des lignes directrices du rapport annuel au titre de l'exercice 2019 que le conseil établit chaque année, avant le 30 juin, et que le président du Conseil «soumet à au Roi Mohammed VI et adresse au chef du gouvernement, et présente aux chambres du Parlement», conformément aux articles 23 et 24 de la loi n° 20.13 relative au Conseil de la concurrence, indique cette institution dans un communiqué. Lors de cette session, poursuit la même source, le rapporteur général du Conseil de la concurrence a informé les membres du conseil sur l'état d'avancement des saisines relatives à la situation de la concurrence dans les secteurs des carburants liquides et de la peinture du bâtiment, et de l'étude du projet au projet de concentration économique relatif aux applications internet de mise en relation entre les chauffeurs et les utilisateurs qui concernent les sociétés «Uber» et «Careem». En ouverture de ses travaux, la commission permanente du Conseil de la concurrence a procédé à l'approbation du procès-verbal de la quatrième session ordinaire de sa formation plénière tenue en date du 26 décembre, conclut le communiqué. Le Conseil de la concurrence est une institution indépendante chargée, dans le cadre de l'organisation d'une concurrence libre et loyale, d'assurer la transparence et l'équité dans les relations économiques, notamment à travers l'analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés, le contrôle des pratiques anticoncurrentielles, des pratiques commerciales déloyales et des opérations de concentration économique et de monopole.