Mohamed Youbi, directeur de l'épidémiologie au ministère de la santé, a confirmé ce 27 février qu'aucun cas de coronavirus n'avait été enregistré au Maroc. Les autorités algériennes ont annoncé, mardi 25 février, un premier cas de coronavirus Covid-19 alors que le premier cas confirmé de maladie en Afrique avait été recensé en Egypte. Mohamed Youbi, directeur de l'épidémiologie au ministère de la santé, a déclaré lors d'une conférence de presse tenue le 27 février à Rabat, la capitale, que le plan national de lutte contre cette épidémie est divisé en plusieurs axes, tout d'abord la vigilance et le contrôle, en terminant par la sensibilisation des laboratoires et la communication avec les travailleurs du secteur de la santé et l'opinion publique » L'épidémie de Covid-19 maintient les autorités en haute vigilance, avec plusieurs centaines de cas confirmés de contamination dans une trentaine d'Etats. Youbi a indiqué que la surveillance de la santé aux frontières « ne signifie pas surveiller tout le monde, ce sera une procédure exagérée. La surveillance est importante pour les personnes qui viennent de régions où l'épidémie se propage ». Et de déclarer: « Le suivi était limité à la Chine au départ, et aujourd'hui à l'Italie et à la Corée du Sud, ce qui explique l'augmentation des cas suspects annoncés. » Il a expliqué que le royaume possède « deux laboratoires de référence au niveau national, dont les résultats sont de crédibilité internationale, à savoir le laboratoire de l'Institut national de la santé de Rabat et le laboratoire Pasteur de Casablanca. Il a souligné que le ministère de la Santé a créé « dans chaque hôpital régional une salle spéciale pour recevoir les cas suspectés », ainsi que répartir « les moyens de protection que le patient doit utiliser parmi les agents de santé ». Le responsable a déclaré que « le ministère de la Santé dispose de « suffisamment d'équipements, que ce soit pour le diagnostic en laboratoire, pour prendre soin des cas détectés ou pour la prévention », soulignant que le ministère informera l'opinion publique si les services de la santé font état d'une personne contaminée par le 2019-nCov.