L'avancée du coronavirus inquiète en Italie. Après toutes les proportions que la maladie a prises en Asie et notamment en Chine, le virus s'est vite propagé en Italie et plus particulièrement dans le nord du pays. Le dernier bilan parle de 4 morts et plus d'une centaine de personnes contaminées par cette épidémie de pneumonie virale, en un laps de temps très court. Un dispositif mis en place Dans ce contexte, le consulat du Maroc à Vérone a créé une cellule de crise afin d'établir le contact avec les Marocains résidant dans ce pays. Cette cellule sera chargée du suivi et de l'évolution de leur situation sanitaire. Pour ce faire, un numéro a été mis en place : 00393899652168. Parallèlement, les centres de santé en Italie disposent d'un numéro vert (1500) mis à la disposition des personnes ayant reconnu les symptômes du virus sur elles. Au Maroc, le ministère de la santé avait récemment démenti dans un communiqué les informations selon lesquelles un cas de coronavirus aurait été enregistré chez un étudiant subsaharien à la Faculté pluridisciplinaire de la ville de Nador. Le ministère de la santé assure qu'il s'agit d'une rumeur ayant pour but de créer la confusion parmi les citoyens. A ce jour, aucun cas de coronavirus n'a été détecté au Maroc. Les résultats d'analyses effectuées sur les 13 cas déclarés suspects (par le système national de veille et de surveillance épidémiologique) sont négatifs. Le ministère de la santé a également dévoilé quotidiennement les données relatives à la situation et le développement épidémiologique lié au coronavirus sur son site web officiel et sur les réseaux sociaux. Urgence sanitaire mondiale : Un cas confirmé en Afrique Au niveau de l'Afrique, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a appelé samedi l'Afrique à se préparer à la propagation éventuelle de l'épidémie de nouveau coronavirus (COVID-19) sur ce continent. «Notre plus grande préoccupation reste le potentiel de propagation de COVID-19 dans les pays où les systèmes de santé sont plus faibles», a déclaré Dr Tedros lors d'une réunion ministérielle d'urgence sur ce virus organisée par l'Union africaine et les Centres pour la prévention et le contrôle des maladies d'Afrique. «Nous travaillons dur pour préparer les pays africains à l'arrivée potentielle du virus». Il explique également que «les signes croissants de transmission en dehors de la Chine (d'où est partie la maladie) montrent que la fenêtre d'opportunité que nous avons pour contenir ce virus se rétrécit. Nous appelons tous les pays à investir d'urgence dans la préparation». Selon l'OMS, la Chine a désormais notifié 75.569 cas, dont 2.239 décès. Par ailleurs, l'OMS a relevé que les données de la Chine continuent de montrer une baisse du nombre de nouveaux cas. «C'est une bonne nouvelle, mais elle doit être interprétée avec beaucoup de prudence. Il est beaucoup trop tôt pour faire des prédictions sur cette épidémie», a souligné le chef de l'OMS récemment. Hors Chine, le nombre de cas atteint 1.200 personnes dans 26 pays, avec 8 décès, indique la même source précisant qu'il y a un cas confirmé sur le continent africain, en Egypte. Dans le même sens, plusieurs pays africains ont testé des cas suspects de COVID-19 mais ils ont été négatifs. Le directeur général de l'OMS a également précisé que son organisation était préoccupée par l'augmentation des cas en Iran (18 cas et 4 décès) et par les cas signalés en Corée du Sud et en Italie.