L'Algérie est confrontée à plusieurs menaces dont la « banqueroute financière » et une « totale perte de la souveraineté nationale », prévient le parti Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD). « En ce quarante-cinquième anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, le pays subit une crise financière aux sombres perspectives », s'alarme le parti dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de son secrétariat national. Après trente ans d'exploitation « effrénée » des richesses naturelles, le régime a « réussi à aggraver la dépendance du pays », poursuit le RCD. « Les quelques subsides, épargnés pendant une quinzaine d'années («), fondent, plus vite que prévu, devant les tares et les précarités d'une gestion approximative et l'acharnement des clientèles à maintenir leurs statuts («) », dénonce ce parti cité par le site algérien TSA. Dans ce contexte économique explosif, le pays fait également face à une menace de « troubles sociaux incontrôlables » dont la cause serait le manque de transferts sociaux, la « politique de répression contre les syndicats autonomes » et « l'intégration de l'UGTA, réduite à des chapelles bureaucratiques entretenues par la rente », prévient encore le RCD.