Le CPS de l'Union Africaine, organisé en marge de la 74e Assemblée générale des Nations unies (ONU) a souligné, ce samedi, l'interdépendance entre paix, sécurité et développement. Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine (UA) a mis l'accent sur l'importance que revêt l'interdépendance entre la paix, la sécurité et le développement, en vue d'assurer l'efficacité des efforts de prévention de conflits, de maintien et de consolidation de la paix en Afrique. Dans son allocution à l'ouverture de cette session, M. Bourita a affirmé que le Maroc «n'épargne aucun effort pour contribuer aux efforts de développement et de stabilisation de l'Afrique, dans le cadre de sa politique solidaire et agissante » et que le royaume croit fermement que « la réponse aux défis sécuritaires et aux insuffisances de développement passe par l'action concertée sur le terrain», a-t-il notamment ajouté. Dans un communiqué adopté à l'issue de sa réunion ministérielle, le Conseil souligne le rôle crucial d'une pleine opérationnalisation de tous les instruments disponibles dans le cadre de l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et de l'Architecture africaine de gouvernance (AGA) dans la réalisation de la paix, de la sécurité et du développement en Afrique et la réduction du nombre de conflits sur le continent. Il souligne en outre le lien entre le terrorisme, l'extrémisme violent et la criminalité transnationale organisée et appelle les Ettats membres à mettre en œuvre pleinement tous les cadres de l'UA, appelant à une mise en œuvre effective de la politique de reconstruction et de développement post-conflit de l'UA (RDPC). En matière de climat, les ministres africains soulignent la nécessité pour l'UA de continuer à mobiliser un front africain uni contre les effets néfastes du changement climatique, dans le contexte de l'accord de Paris de 2015, et de continuer à soutenir les initiatives et stratégies africaines, telles que le 1er sommet africain de l'action pour le climat, tenu à Marrakech, le 16 novembre 2016. Sur le plan économique, le communiqué appelle à la pleine opérationnalisation de la zone de libre-échange et à tirer pleinement profit du dividende démographique de l'Afrique. Le Conseil appelle à adopter une approche multidimensionnelle des conflits pressant en Afrique, y compris le terrorisme, la criminalité transnationale, l'impact des changements climatiques et les conflits inter-communautaires.