La Cour d'appel de Casablanca a décidé, mardi 24 septembre 2019, de reporter au 1er octobre le procès de Taoufik Bouachrine, le fondateur des quotidiens « Akhbar al-Youm » et « Al-Yaoum24 » reconnu coupable de viol et traite des êtres humains et condamné à 12 ans de prison. Le juge du procès, Lahcen Tolfi, a décidé au cours du procès que la présence de l'accusé, Taoufik Bouachrine, était obligatoire et nécessaire, et ce, après le dépôt d'une requête demandant qu'il soit dispensé d'assister aux audiences. Le juge a également décidé de ne pas se prononcer quant à la requête d'une expertise de Taoufik Bouachrine, qui affirme avoir été torturé et traumatisé alors qu'il était contraint par les forces de l'ordre à assister à son procès. Rappelons que Toufik Bouachrine a refusé d'assister à son procès, hier, devant la Cour d'appel de Casablanca. Le président de l'audience avait adressé un avertissement à Toufik Bouachrine, quant à son obligation à assister à l'audience et à continuer le procès jusqu'au bout. Sinon, les forces de l'ordre seraient contraintes de le faire comparaître en cas de non-respect de la décision du tribunal. Rappelons également que Bouachrine est poursuivi pour des accusations de « traite d'êtres humains, d'abus de pouvoir et de vulnérabilité, d'utilisation du pouvoir et d'influence à des fins d'exploitation sexuelle par des menaces et diffamation, à l'encontre de deux personnes réunies, attentat à la pudeur, viol et tentative de viol ». Le samedi 10 novembre 2018, la chambre de première instance a condamné Bouachrine à une peine de 12 années d'emprisonnement ainsi qu'à une dédommagement allant de 500 à 100.000 dirhams pour ses victimes.