Lors d'une conférence sur les réformes de la réglementation énergétique à Bruxelles, Abdellatif Bardach, Président de l'Autorité Nationale de Régularisation de l'Electricité (ANRE), a présenté aux participants les conditions dans lesquelles l'organisme qu'il préside est né, apprend-on de l'édition d'aujourd'hui de l'Economiste. S'exprimant lors d'une conférence sur les réformes de la réglementation énergétique à Bruxelles, Abdellatif Bardach, Président de l'Autorité Nationale de Régularisation de l'Electricité (ANRE), a annoncé que le Maroc s'est fixé des objectifs de développement non moins imposants étant donné que la demande d'énergie renouvelable connaît une dynamique respectable. Il a fait savoir que le Maroc espère atteindre une production énergétique 42% d'énergie renouvelable à l'horizon 2020 et 52% à l'horizon de 2030 contre 35% actuellement installée. Selon M. Bardach, cette montée en puissance doit être accompagnée par une entité de régularisation indépendante non seulement pour répondre aux mutations profondes que connaît le secteur des énergies renouvelables au Maroc mais aussi pour accroître l'attractivité de ce secteur pour les investisseurs privés. A noter que cet organisme est chargé de veiller au bon fonctionnement du marché libre de l'électricité, de réguler le marché libre de l'électricité permettant le développement d'une concurrence loyale et de garantir aux auto-producteurs un accès non discriminatoire aux infrastructures de transport tout en assurant la sécurité d'approvisionnement.